Divide or Conquer
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andzel ๑ want some bretzels ? :arrow:

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MessageSujet: andzel ๑ want some bretzels ? :arrow:   andzel ๑ want some bretzels ? :arrow: EmptyMar 24 Avr - 12:46


Spoiler:

Le soleil se pointe et un de ses rayons m'atteint, tranquillement. Même les yeux fermés, j'arrivais à sentir cette chaleur assassine. Et j'en savais quelque chose. J'ouvrai donc un oeil avant de le refermer aussitôt, éblouie pour un siècle. Forcément, je faisais face à la fenêtre alors que l'aube s'imposait. Je ne m'y ferai jamais, même après toutes ces années. Une fois que vous avez passé une année sans sortir des sous-terrains de la Division et que vous avez appris que la nuit était souvent votre meilleure alliée, il est assez difficile de se rendre compte de l'importance du soleil. Ou peut-être est-ce seulement à cause de mes yeux clairs, allez savoir. Je me retourne nonchalamment afin d'éviter de perdre la vue trop rapidement. D'une nature calme, je n'avais pas pour habitude d'être agacée ou en colère. Ce peu d'émotions que j'avais n'aimait pas être révélé au grand jour. Même la joie me paraissait étrangère. Ne pensez pas que les agents de la Division sont tous obsédés par le sang et le meurtre. Car, bien que je sois perfectionniste et que mes missions doivent être bien réalisées, je ne déborde pas d'énergie comme par magie. C'est sans doute ce qui me vaut la qualification de froide et distante, au sein de l'agence comme ailleurs.

Puis il y a Andy. Oui, cette jolie rousse allongée près de moi. Cela doit faire un mois ou deux que nous nous sommes rencontrées. Tout avait l'air banal : un contrôle de police, car perspicace et observatrice comme elle est, elle avait aperçu mon arme à la ceinture. J'avais plongé la main dans mon sac à main et en avait sorti un permis de port, au hazard. Indianna. Mais ça ne lui a pas suffit, comme si elle avait terriblement envie d'en savoir plus. Ou d'en savoir plus sur ce que je portais sous mes vêtements. C'est une chasseuse, une femme aux multiples conquêtes et autant vous dire que je n'avais pas été déçue. Pourtant, elle avait tout de la personne que je devais éviter : agent de la NSA, fouineuse et incroyablement curieuse. Mais c'est aussi quelqu'un de pêchu et l'aventure, c'est son domaine. Rapidement, j'ai compris que je n'arriverai pas à éviter ses appels très longtemps ... Elle est coriace, vous savez ? Il faut croire que c'est ce que je préfère chez elle. Je remets en place une de ses mèches, derrière son oreille, histoire que ça ne la gêne pas trop. Puis je laisse mes mains la caresser gentiment avant de les retirer rapidement. Mais qu'est-ce que j'ai en tête ? Si elle croit que je vais m'attacher à elle et ... Ouais, non. Pas moyen que ça arrive. Andy est un coup d'un soir, et d'un autre aussi. Rien de plus. À la Division, les relations intérieures et extérieures sont interdites, enfin je parle de tout ce qui se ramène aux sentiments farfelus et mielleux. Déjà qu'en mission, c'est dur de jouer la fiancée amoureuse, alors ne plus faire semblant serait sans doute pire. Ah ? Bref, la satisfaction charnelle reste ce qui nous est autorisé un minimum (la plupart en deviendraient cinglés et prieraient sûrement pour avoir des missions roses). Et je compte bien ne pas dépasser ce stade avec Andy. Non mais me verriez clamer haut et fort à Percy que je suis en couple avec une recrue de la NSA ? Autant me creuser une tombe moi-même et m'y enterrer tant que j'en ai encore le temps.

Mais quand elle se réveillera, qu'est-ce qu'elle me dira ? Je dois y aller ou restons au lit toute la journée ? Il faut dire que nous avions passé une longue nuit pour laquelle j'avais enfilé mon rôle d'Indianna. Cette femme intelligente, mystérieuse et bandante au possible. Et je suis sure que c'est l'arme qui lui a plu à cette coquine d'Andy. Pour l'instant, j'attends qu'elle ouvre les yeux et me dise quelque chose. Pas grand chose, mais un truc, quoi.


Dernière édition par Hazel MI. Rhodes le Mar 24 Avr - 20:29, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: andzel ๑ want some bretzels ? :arrow:   andzel ๑ want some bretzels ? :arrow: EmptyMar 24 Avr - 16:38


❝ hazel et andy ❞
Doucement, je me sentais sortir du sommeil. Sans ouvrir les yeux, je laissais la lumière chaude du soleil réchauffer ma peau, réveiller chaque parcelle de mon corps. Il me fallut quelques instants pour me repérer. Je n'étais pas dans mon petit appartement de DC. Non, la position de la fenêtre par rapport au lit de correspondait pas. Le contact d’une main, replaçant une mèche derrière mon oreille, m'éclaircit les idées. Indianna. Cette jeune détective que j'avais rencontré il y a un peu plus d'un mois. Pendant quelques instants, sa main s'égara dans mes cheveux. Je sentais la pression légère de ses doigts se frayant un chemin à travers ces derniers, jouant avec les quelques nœuds. Je savourais cette sensation, si agréable et pourtant si peu familière. D'habitude, je ne laissais pas le temps à mon hôte de me caresser les cheveux. Je partais comme une voleuse à peine le soleil levé, sans même un au revoir. J'avais appris à mes dépends que s'attacher menait souvent à une profonde blessure. Mon père, ma mère, les seules personnes que j'avais jamais aimé, aimer réellement, de cet amour brûlant, m'avait été enlevé. Un par un. Sans la moindre raison. Je n'avais depuis, jamais rien aimé comme je les avais aimés. J'avais eus des petites copines, comme toute adolescente normalement constituée. Mais jamais je n'avais ressenti ce besoin de les avoir à mes côtés, d'avoir des nouvelles d'elles. Elles n'étaient que des plans cul régulier. Jamais je n'avais ressentis ça depuis un peu plus d'un mois.

Comme pour illustrer mes propos, Indie retira vivement la main de mes cheveux, et j’eus soudain envie d'en redemander. D'ouvrir les yeux et de lui supplier de ne plus jamais s'arrêter. Pourquoi avait-elle stoppé ? Avait-elle vu que je m'étais réveillée ? Doucement, j'étirais chacun de mes muscles, me décidant enfin de sortir de cette torpeur qui suit le réveil. Je baillai, ouvrant doucement les yeux, laissant une barrière de cils protectrice pour éviter d'être aveuglée par la lumière qui emplissait la pièce. Allongée à côté de moi, la jeune femme qui squattait à mon insu mes pensées depuis quelques temps. Celle que je me promettais de ne plus revoir, mais que je ne pouvais m'empêcher d’appeler, encore et encore. La première femme qui, quand je la quittais, me donnait envie de revenir le plus vite possible. Cet étrange sentiment d'addiction que j'essayais pourtant d’ignorer d'habitude, elle, elle le rendait plus fort, impossible à voiler. Je lui souris doucement. « Bonjour Princesse. » lâchais-je, la dévorant du regard. Elle était belle. Magnifique même. C'était ce qui m'avait marqué la première fois que je l'avais vu. Cette espèce de truc qu'elle dégageait, impossible à identifier. Une présence incroyable pour une si petite femme, si bien que quand elle pénétrait dans une pièce on ne voyait qu'elle. Elle éclipsait tout autour. Je me relevais, m'assis dans le lit entièrement défait, embrassant du regard la pièce où je me trouvais. Un grand appartement, bien meublé. Son métier de détective privé devait bien lui rapporter, puisque même avec l'argent de mon père et mon ancien salaire de policière je n'aurais jamais pu m'offrir une telle habitation. Ramenant les jambes contre moi, je posais ma tête de côté sur mes genoux, plongeant mon regard dans celui d'Indianna. Je n'avais aucune envie de la quitter aujourd'hui. Pas comme les autres fois. Je voulais passer du temps avec elle. La journée, la semaine, la vie. Je m'en foutais, tant que j'étais avec elle. Je lui souris à nouveaux, fermant les yeux en même temps. Je les rouvrais en commençant ma question. « Tu veux pas faire quelque chose d'amusant aujourd'hui ? » demandais-je, timide. Je n'avais pas vraiment d'idée en tête. Un tour de moto, un saut à l'élastique, une partie de paintball, de scrabble. Ce qu'elle voulait. Je ne voulais pas partir. Étrangement, une petite part de moi était inquiète, elle craignait la réponse de la belle brune. D'habitude si sure de moi, ne doutant jamais – surtout quand il s'agissait de relation amoureuse – je ne pouvais m'empêcher de redouter une réponse négative de sa part. Peut-être n'avait-elle pas envie de passer la journée avec moi ? Peut-être avait-elle d'autres femmes à aller voir avec son grand imper ? Pour une fois, je saurais peut être ce que c'est, de voir celle avec qui on avait envie d'être s'en aller sans un mot.
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MessageSujet: Re: andzel ๑ want some bretzels ? :arrow:   andzel ๑ want some bretzels ? :arrow: EmptyMar 24 Avr - 22:11

« Bonjour Princesse, » qu'elle me sortit l'air de rien, comme une fleur. Car c'est exactement ce qu'elle était : une jolie rose s'épanouissant au soleil. Son regard aguicheur me décrocha un sourire et me fit réaliser qu'Andy était bien une des personnes qu'on aimerait voir tous les matins à son réveil. En y repensant, je n'ai jamais vue la belle en colère : mord-elle ? J'en suis persuadée et j'en mettrais bien ma main à couper. J'étendis mes lèvres un peu plus et lui rendit la pareille, alors qu'elle commença à se mouvoir. En effet, elle se releva et s'assit en position foetale, l'air tout à fait craquante. Ces yeux se fermaient, se rouvraient et se refermaient encore. Ses longs cils, par ces mouvements réguliers, me donnèrent l'impression qu'une éternité s'était écoulée ; que je l'avais observée pendant des heures. Et cette idée ne me déplut pas autant que je l'aurais imaginé. Je soulève mes épaules tant bien que mal, malgré mon certain désir hebdomadaire de rester couchée pour le reste de mes jours, histoire de me mettre à sa hauteur et de pouvoir plonger dignement mes yeux dans les siens - ce que je fis une fois installée. Bizarrement, j'avais l'impression que mon sourire niais resterait scotché à ma face pour le restant de mes jours, comme si Andy avait un effet euphorisant sur moi. Et je n'hésitai pas une seconde pour en conclure qu'elle avait effectivement ce pouvoir, même si je me demandais bien comment elle pouvait faire. Même voir une recrue se faire torturer en salle d'interrogatoire pour un examen ne m'avait jamais procuré autant de contentement. Peut-être que c'était un des composés de son parfum ? Ou plutôt ses yeux ? Après des semaines, je ne sais toujours pas ce que je fais là ; mais ce qui est indéniable, c'est que je suis coincée ici, comme si m'empêchait de sortir. Et au lieu de voir ça comme une captivité contraignante, j'imagine qu'Andy est mon bourreau, ce qui éclaircit de suite la situation. C'est elle qui me retient : elle me retient car c'est la seule personne avec qui j'ai envie et besoin d'être à ce moment précis.

Après quelques instants de silence à se regarder dans le blanc des yeux, elle continue : « Tu veux pas faire quelque chose d'amusant aujourd'hui ? » J'aurais aimé lui porter un peu plus d'attention à cet instant-là, car j'étais distraite par autre chose. Etaient-ce ses cheveux tombant délicatement devant ses yeux ? Sa carotide qui laissait appercevoir les allers du sang sans retour ? Ou alors était-ce cet air presque embarassé qu'Andy prenait lorsqu'elle me demandait ça ? En y repensant bien, je ne me souviens pas qu'elle m'ait demandé quoi que ce soit jusqu'à présent (si on fait impasse sur son quasi-harcèlement pour un rendez-vous). Alors un sourire coquin ou malin - allez savoir, se dessine lentement mais sûrement sur mon visage. J'approche mes mains, appuyées et se déplaçant sur le lit, et me penche, proche d'elle : « Amusant ... comme cette nuit ? » Oh, Andy saura exactement où je veux en venir, croyez-moi ; ce n'est pas la dernière pour une partie de jambes en l'air. Je me laissais alors tomber en arrière, ma chute doucement amortie par ce matelas que j'affectionais tant (après ceux de la Division, n'importe quel lit semble être un joyau), ne la lâchant pas d'un regard langoureux.

Le plafond était blanc, et je me suis dit qu'il fallait penser à mettre un peu de couleur. Est-ce qu'Andy, en parlant d'un truc amusant, aurait préféré quelque chose comme ... du bowling, un hot-dog au coin de la rue, ou du shopping en plein centre-ville ? Un truc que les gens font, en dehors du sport au lit. De toute façon, je n'allais pas partir, pas aujourd'hui. Côté missions, j'étais en attente, je cherchais par-ci par-là. Percy était à Londres et n'avait pas souhaité que je l'y accompagne pour une fois. Aujourd'hui, j'avais la possibilité de ne rien faire. Ou de tout faire au contraire. Même si je savais pertinemment que s'attacher n'était pas une solution envisageable, mais passer du bon temps n'était pas quelque chose d'interdit. Enfin, il me semblait.
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