Sans être quelqu'un qui aime se plaindre, je dois avouer que ces journées passées derrière un bureau à faire de la paperasse et à répondre à des appels téléphoniques, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Je suis quand même plus du genre à apprécier l'action et les choses qui bougent. Ma petite vie calme et posée, c'est assez étrange. Bon, j'avoue que ce n'est pas forcément déplaisant sous tous les aspects, comme par exemple Mackenzie. Je me sens... Différent lorsque je suis en sa compagnie. J'ai l'impression d'être quelqu'un de normal. Pourtant je ne suis qu'un pauvre type qui a été récupéré en taule par une branche secrète du gouvernement. J'ai été entrainé à tuer et à espionner les ennemis de l'état, et c'est là que mon rôle auprès de la jeune Templesmith me dérange un peu. Après tout, son père est gouverneur des Etats-Unis. Et tout ce que je fais, c'est me servir de sa fille adorée pour l'atteindre et l'empêcher de révéler au monde l'existence de la Division. Vous pouvez trouver ça abject de ma part, mais je ne décide de rien. On me confie une mission, je l'accomplis, point à la ligne. Alors tous les jours depuis maintenant près de cinq mois, j'endosse le rôle de ce flic amoureux, qui rentre chez sa petite amie tous les soirs après le boulot. D'ailleurs, aujourd'hui ne fait pas exception à la règle.

Il est actuellement 19:24 pm sur ma montre, et je monte les escaliers du bâtiment d'habitation. Je passe devant l'appartement 215, et j'entends ce satané chien aboyer en me sentant passer à côté de la porte de son domicile. C'est à chaque fois comme ça, je crois que je vais finir par aller le zigouiller un de ces quatre cet animal maudit. C'est pas comme si c'était bien difficile pour moi après tout. Mais je pense que je m'en voudrai après. Madame Hawkins est une brave femme, et elle vit au 215 avec son caniche pour seule compagnie. Je suis certes un assassin, mais j'ai quand même un coeur. Arracher la lange de la bête sera certainement plus efficace. Mais encore une fois, je ne pense pas que ça soit réellement la meilleure solution possible. Je lâche un soupir à fendre l'âme en m'éloignant du bruit du sale clébard, pour finalement arriver devant la porte de l'appartement que je partage avec ma... Petite amie. Si seulement les choses pouvaient être aussi simples que ça. J'enfonce les clés dans la serrure, les tourne, et pousse le battant de la porte pour rentrer. Je referme derrière moi, puis pose mon trousseau sur la commode dans l'entrée, juste à côté d'une photo où Mack et moi avons l'air d'un... Vrai couple. Peut-être aussi que je me complais à penser ça, à penser que nous sommes un couple, et pas que pour de faux. Je sais que ses sentiments pour moi sont réels. Je sais que j'éprouve également quelque chose à son égard, mais je ne saurai expliquer de quoi il s'agit. Je contemple quelques instants cette photo, avant de me diriger vers le salon.

Comme je pouvais m'y attendre à cette heure-ci, Mack n'est toujours pas rentrée. Sans doute est-elle toujours à la fac en train de réviser ses cours, ou que sais-je encore. De toute manière, elle ne devrait plus tarder. Je profite de son absence pour consulter mes mails et messages provenant de la Division. Il serait fâcheux qu'elle tombe dessus, alors je cache mon cellulaire professionnel dans une petite boîte en fer fermée à clé. De toute manière, il n'est jamais allumé ce téléphone, donc au pire elle tomberait sur de vieilles photos de Teddy et moi dans nos jeunes années, ou des vieux carnets de chèques usagers. Une fois que j'ai terminé, je range le tout, et glisse la boîte sous le lit. En me redressant, je m'étire, et retire mon uniforme que je pose bien soigneusement sur le matelas. Je suis un peu maniaque sur les bords, alors j'aime que tout soit bien rangé. Chaque chose à sa place, c'est plus fort que moi. Je plie avec soin mon vêtement de travail et le pose sur l'armoire, histoire qu'il soit prêt pour le lendemain. Suite à quoi, je me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche. C'est quelques minutes plus tard que je sors, avant d'enfiler une serviette autour de ma taille. J'ai faim maintenant, mais je vais attendre Mack pour manger. Si elle ne rentre pas trop tard. Tiens d'ailleurs il me semble avoir entendu la porte d'entrée. Je sors de la salle de bain qui donne directement sur la chambre, et elle est déjà là en train de poser ses affaires. Je m'approche d'elle en souriant, avant de déposer un rapide baiser sur ses lèvres.

« Alors ta journée ? » je lui demande le plus simplement du monde tout en fouillant dans l'armoire pour trouver des vêtements propres. « Au fait, ton père a appelé, il voulait savoir si on était libres la semaine prochaine. Un dîner en famille. » je lui dis en mimant une légère grimace. Aux yeux de la jeune femme, il y a comme un froid entre son père et moi. En réalité, c'est juste qu'il se méfie. Il sait quand même qui je suis, et ce dont je suis capable. Après tout, j'ai quand même sa fille en "otage".

La journée de Mackenzie fut longue, trop longue d'ailleurs. Entre ses cours et ses révisions elle n'avait pas une seconde pour elle en ce moment. Elle avait choisis l'archéologie car elle pensait que cela serait plein d'aventure sauf que Mack n'avait pas imaginée que les études seraient aussi longue et chiante... Elle pensait que cela lui permettrait de voyager et se faire un nom dans un monde comme celui-ci. Sauf qu'elle devait d'abord gagner une certaine crédébilité aux yeux du monde et cela était loin d'être gagné ! Mackenzie était pour le moment uniquement vue comme la fille d'un gouverneur. Cette image lui collait à la peau et la jeune femme espérait pouvoir un jour, être autre chose que la fille de son père... C'est vrais, elle avait un avenir brillant qui attendait la jeune femme, un super boulot et un petit ami... Mack était comblée, elle avait la vie dont elle rêvait. Caleb était un type génial et la brunette avait une chance folle d'être avec lui et elle le savait, c'était l'amour de sa vie et elle le sentait au fond d'elle même. Jamais elle n'avait aimé une personne qu'elle aimait Caleb... Il était parfait, il était l'homme parfait, il était aussi beau qu'il était gentil. Quand elle était avec lui, elle se sentait bien. Rien ne pouvait la pertuber, il sufffisait qu'elle croise son regard pour se sentir bien. Être dans ses bras lui suffisait pour la mettre de bonne humeur... Oui il était parfait et dire qu'elle devait cette rencontre à dû hasard... Comme quoi, la vie est bien faite.

Mack était encore à la fac, elle devait finir un travail et elle n'avait pas de temps à perdre ! Il était à rendre demain et, elle avait toujours du mal à travailler à l'appartement, Caled étant toujours dans le coin, elle à toujours du mal à se concentrer sur son travail plutôt que sur son amoureux... Elle ne voyait pas l'heure passer, au début ils étaient un petit groupe de 5 pour travailler mais, tout le monde finit par partir, Mackenzie voulait rendre un travail parfait et si elle devait y passer la nuit... Et bien elle passerait une nuit blanche ! La belle finit alors par regarder l'heure sur son téléphone. Il était déjà 19H00. Mackenzie finit alors son travail en vitesse, elle attrapa sa veste ainsi que son sac ou se trouvait ses affaires de cours, un sac qu'elle avait d'ailleurs acheté il y a pas très longtemps. Elle quitta alors la fac pour se diriger vers les transports en commun, Mackenzie préférait prendre le bus, le métro ou autre, elle trouvait cela beaucoup plus pratique pour se rendre à la fac, bien qu'il lui arrivait aussi de prendre sa voiture personelle, une voiture que bien sur, son père et sa mère lui avait offert pour changer... Rare sont les choses que la brunette avait réussi à avoir par elle même, elle ne se sentait pas si indépendante.. Maintenant, elle à beaucoup moins besoin d'eux mais, quand elle était encore célibataire sans Caleb, elle vivait beaucoup avec l'argent de ses parents. Bien que cela soit encore le cas aujourd'hui. Cela est moins le cas qu'il y a encore cinq ou six mois.

La brunette monta alors dans le premier bus qu'elle trouva pour allez en direction de chez elle, écouteurs dans les oreilles, elle ne prétait pas grand attention à ce que faisais les gens, elle observait quand même, depuis son agression, Mackenzie à tendance à regarder derrière elle si personne ne l'observe ou si quelqu'un la suit... C'est loin d'être de la parano, en effet elle surveille juste. Si Caleb n'avait pas été là... Mack n'aime pas y repenser, elle préfère se dire que cette agression était au final une chance même si cela peut paraitre morbide... Mackenzie mit alors 25 minutes pour arriver pas trop loin de son logement. Mackenzie avait 15 minutes de marche pour rejoindre son appartement, elle aimait prendre son temps, Caleb était surement déjà à la maison mais, il avait l'habitude que l'étudiante rentre un peu tard. Rien de méchant, et elle à toujours de réflexe de lui laisser un sms si elle rentre vraiment tard.

Mackenzie arriva alors enfin dans son immeuble. Mackenzie regarda rapidement s' il y avait du courier ou même des factures et ce n'est pas le cas, temps mieux. Au moins cela n'apporte pas de mauvaise nouvelles... La futur archéologe monte alors les marches pour rejoindre son appartement. Elle passe devant celui de sa voisine. Une vieille femme, seule qui vit avec un chien, chien que Mackenzie n'aime pas particulièrement mais, elle préfère les chats de toute manière ! Elle arriva alors devant chez elle, il est déjà tard, si Mack avait réagis plus vite, elle aurait été prendre une pizza ou même chinois. Elle enfonca alors la clé dans la serrure. Elle referma alors la porte derrière elle, elle coupa sa musique qu'elle glissa alors dans son sac ainsi qu'avec ses clés. Mackenzie à beaucoup de chose dans son sac mais, contrairement à certaine fille, elle a des trucs utile !
Les clés de Caleb était là, juste à côté d'une photo ou ils sont tout les deux, Mackenzie aime bien cette photo, elle est très bien prise et elle afficha un grand sourire, elle, qui pourtant, n'est pas fan des photos en règle générale. Mackenzie se dirige alors immdiatement vers la chambre pour y déposer ses affaires. Caleb n'est pas dans la chambre mais, elle à juste le temps de le voir sortir de la salle de bain, en serviette, en effet. Il est parfait...

« Ho ma journée... Comme d'habitude. La routine et toi ? » Le second sujet lui était un peu délicat... En effet le père de Mack était du genre un peu trop protecteur et il n'aime pas beaucoup Caleb... Et puis rien n'est assez beau pour Mackensie. Elle se sent étoufée... A chaque fois qu il y a une dîner en famille il y a un truc qui va pas, que cela soit dans le choix d'étude de Mackensie qui à choisis une mauvaise orientation car elle aurait plus faire de grande chose, sa mère lui dit toujours qu'elle est suffisament belle pour devenir mannequin, son père qui lui dit que la médecine est une meilleur orientation... Même s'ils acceptent le choix de la jeune fille, ils font toujours leurs petite critique. Pour ce qui est de Caleb, le père de Mackenzie ne l'aime pas... Il y a un froid, cela est évident, Mackenzie ne sait pas pourquoi, son père pense que sa fille mérite mieux mais, elle s'en fiche, Mackenzie l'aime et son père peut aller au diable. Et la mère de Mackenzie trouve que le boulot de Caleb n'est pas très prometteur... Un flic dans la famille, elle n'aime pas trop mais, au moins elle le trouve charmant ! « Encore un dîner ou je vais avoir le droit à des critiques, ou mon père va encore faire des remarques sur mon choix d'études... Super... Je ne comprend pas pourquoi mon père ne t'aime pas... Mon père est trop protecteur »

Mackenzie parlait de son père et de sa famille sans aucun complexe à Caleb, elle savait qu'elle pouvait tout lui dire. Caleb lui n'avait aucun problème avec la famille de Mack... Pourquoi cela ne pouvait pas marcher dans les deux sens...« Pour la date je sais pas, en fonction de toi et de tes horaires moi je suis libre la semaine prochaine. »

A peine je la vois, que je commence à lui poser quelques questions sur sa journée. La routine quoi. Oh si vous saviez à quel point cette routine me tue. Malheureusement pas assez d'action à mon goût. Au boulot surtout. Je suis consigné à remplir des papiers toute la journée, ces derniers temps, et c'est loin d'être très palpitant. Je hausse légèrement des épaules à sa question. « Pas trop mal je dirai. Même si faire de la paperasse c'est pas vraiment ma passion, et que tu m'as manqué. » c'est que j'arriverai presque à me faire verser une petite larme, à force de jouer à l'amoureux transis. Il fallait tout de même avouer, que j'étais plutôt du genre pas trop mal dans mon rôle. Un métier qui les faisait toutes fantasmer, ne serait-ce qu'à cause de l'uniforme, ainsi qu'une attitude de gentleman, et de gentil garçon. Si seulement elle voyait un jour la personne que j'étais réellement... Je crois bien qu'elle prendrait peur. Je crois même que je lui briserai son petit coeur fragile. Certes, cela serait désolant au plus haut point, mais c'était de toute manière inévitable. Dès que Percy m'en donnerait l'ordre, je devrai tout simplement disparaître de sa vie. Certainement que la Division organiserait la "mort" de l'agent Chesterfield - puisque c'était mon nom de couverture, et que de ce fait, elle me connaissait sous le nom de Caleb Chesterfield, pauvre petit orphelin de parents, qui prenait soin de sa petite soeur. Une fois l'agent de police Chesterfield décédé, elle n'aurait d'autre choix que de passer à autre chose, et de m'oublier définitivement. Après tout, tout le monde sait que les morts ne reviennent pas à la vie. Certes, ça lui fera sans aucun doute un peu de peine, mais de mon point de vue, ça ne sera pas pire que si je partais tout simplement, du jour au lendemain sans rien lui dire. Je sais qu'elle serait détruite, si jamais je faisais une chose pareille. Je suis peut-être un tueur surentraîné, mais j'ai un coeur, et je ne suis pas un monstre. Il y a des limites à ce dont je suis capable de faire. Okay, Mack n'est qu'une mission pour moi - une agréable, très agréable mission - mais il n'en reste pas moins qu'elle est une personne avant tout. Une personne qui croit en moi, et qui croit en ce qu'on peut construire ensemble. Si seulement elle savait à quel point elle est en train de se fourvoyer. J'ai tout de même une once de remord à devoir la manipuler comme je le fais. Je veux dire, Mack est une chouette fille, et moi je ne suis qu'un enfoiré qui profite d'elle. En espérant juste que cette situation de s'éternise pas trop non plus. Je rêve d'une mission contre les agents de la Corporation. Je rêve d'une course poursuite en voiture, de tirs d'armes automatiques, bref, tout ce qui fait que ma barre d'adrénaline se remplisse vite. C'est à dire autre chose que cette vie trop... Plate. Trop normale. A croire que je ne suis définitivement pas fait pour la normalité.

Je lui parle de ce coup de fil de la part de son père. Bien sûr, il s'attendait sans doute à tomber sur sa fille en appelant à cette heure-ci, et pourtant c'était moi qui avait décroché le combiné. J'ai bien senti la déception dans sa voix quand j'ai commencé à parler. Pauvre homme, toujours à se faire du soucis à propos de sa petite. Je lui adresse un sourire quand elle commence à se 'plaindre' de ce que le repas pourrait rapidement devenir. En effet, c'est toujours plus ou moins comme ça. Un silence pesant à table, monsieur Templesmith qui me regarde d'un oeil mauvais tandis que je papote avec la mère de Mack sur un ton joyeux. Je l'aime bien cette femme, je la trouve amusante. J'enlace la jeune femme et l'embrasse rapidement sur le sommet du crâne. « Oh dit pas ça. Je suis sûr que ça va bien se passer. Ton vieux finira bien par accepter que tu veux pas faire de politique comme lui. Quant à moi... Faudra juste qu'il s'y fasse, parce que je suis pas prêt à te lâcher. Et puis, je peux toujours essayer de l'acheter, on aura qu'à passer au supermarché lui prendre une bouteille de vin et il sera content. » mais bien sûr. Ce vieux Templsemith m'apprécierait le jour où je serai trois pieds sous terre, ou plus simplement quand j'aurai disparu de la surface de la terre. Enfin, dès qu'il me saura loin de sa fille chérie, en tout cas. Je ne la lâche toujours pas, tandis que je fait mine de réfléchir. Les congés donnés par le commissariat ne manquent pas, et de ce que je me souviens, j'ai mon mardi de libre pour la prochaine fois. « Qu'est-ce que tu pense de mardi ? » je lui demande en haussant légèrement les épaules. Je sais très bien que peu importe le jour proposé, elle serait libre en soirée. A moins qu'elle n'ait encore prévu une de ces journées entre fille. Je reste pensif quelques instants. Décidément, le jour où je devrai partir en la laissant, me terrifiait bien plus que de raison. Je suis vraiment un idiot. Pourquoi il a fallu que je m'attache autant à cette fille ?

Mackenzie savait que passer son temps derrière un bureau de plaisait pas à Caleb et qu'il aimait bouger. Mackenzie le comprenait, elle se doutait bien que passer son temps à lire des papiers ce n'est pas très stimulant mais, Mack sait qu'un jour son grand amour évoluera et montera en grade pour trouver le métier de ses rêves, cela ne se ferait pas en un jour mais, cela viendrait au moment ou il s'y attendrait le moins. Mackenzie pourrait, si Caleb le demandait, demander une faveur à son père et jouer de ses relation, il ne le ferait pas de bon coeur mais, pour sa fille il le ferait certainement ! Mackenzie ne préférait pas en parler, Caleb est un homme et il se sentirait peut-être vexé si sa petite-amie demandait à son père ce genre de faveur. Enfin qu'importe. Mackenzie ne savait pas comment fonctionnait la hiérarchie dans la police, elle n'avait jamais envisagée cette voie professionelle et elle n'en parlait quasiment avec sa moitié. La fin de la phrase était un jolie compliment, Mackenzie aimait les premiers mois d'une relation. L'amour fou, des bisous et des calins tout les jours. Mackenzie espérait que cela durerait, qu'elle ne finirait pas seule et sans amour, elle vivait avec Caleb une chose exceptionnel et ne voulait surtout pas perdre cette flamme.

« Tu n'as aucune possibilité de promotion ? Car je comprend que faire de la paperasse cela n'est pas très motivant. » Mackenzie pensait à Caleb tout le temps, comme une drogue dont elle ne pouvait pas se défaire... Chaque instant passer loin de lui est comme un moment ou la terre ne tourne plus. Il lui arrive même de lui téléphoner juste pour entendre sa voix, Mack est accros et elle le sait et elle sait aussi que cela est mal, Caleb ne sera pas toujours là mais, elle à tellement besoin de lui. « Toi aussi tu m'as manquée. »

Mackenzie voyait déjà son avenir dans ses bras, elle imaginait une grande maison et une petite fille, oui Mack veut une fille. Elle s'imagine avec Caleb. Mackenzie a toujours été une grande rêveuse et elle a tendance à trop vouloir tout de suite, elle ne veut pas d'enfant tout de suite, elle veut d'abord finir ses études et tout le reste mais, elle veut juste profiter d'être Caleb et selon elle, chaque minute compte, la mort peut venir à n'importe qu'elle moment. La futur Archéologue à tendance à dramatiser et elle le sait mais, elle à tellement peur de tout perdre. Elle n'avait jamais eu de relation sérieuse en dehors de celle-ci, Mackenzie pensait ne jamais trouver l'amour donc elle avait peur de laisser sa chance filer.

Mackenzie adorait son père mais, il avait tendance à la pousser à bout de nerf, il était capable e l'énerver même si elle avait passer une très bonne journée, avec lui c'était soit blanc ou noir, jamais un équilibre entre les deux. Il n'aime pas Caleb et ne fera jamais d'effort pour l'apprécier un peu ! Le père de Mackenzie avait un idéal et il ne changerait jamais d'avis. Caleb n'était peut-être l'homme parfait selon le vieux de Mackenzie mais, aux yeux de la jeune fille c'est le cas. Il n'a aucun défaut, enfin il reste un humain donc la perfection n'existe pas mais, il ne s'amuse pas à un jouer un double jeu avec Mack, il est toujours franc, il ne cache pas qui il est réellement... C'est une personne droite et il ne fera jamais souffrir la brune, Mack en est persuadée... Au moins, le père de Mackenzie à trouver un homme aussi têtu que lui, Caleb ne se laissera certainement pas marcher sur les pieds et il dira ce qu'il a à dire. Le père de Mack ne devrait pas chercher à les séparés, enfin à faire changer d'avis sa fille, cela à l'effet inverse. Mack se rapproche de Caleb à chaque critique, cela fait souvent ça dans ce genre de situation... La jeune fille trouve cela plutôt drôle, c'est amusant car cela met encore plus le père de Mack en colère... Mackenzie n'osait même pas imaginer le jour ou Caleb demanderait en mariage la jeune fille ou même le jour ou elle tomberait enceinte, cela donnerait sans doute une crise cardiaque... Mackenzie préférait ne pas y penser...

« Toi je pense qu'il va avoir du mal à t'accepter, tellement borné... Je suis contente, beaucoup de mec aurait jeté l'éponge rien qu'en voyant mon père, j'ai vraiment trouvé la perle rare, je ne vais pas te lâcher non plus, j'irais ou tu iras. » Mackenzie était sérieuse en plus, elle ne voulait pas le lâcher et elle irait jusqu'au bout du monde avec lui sans aucun problème, elle tenait trop à lui pour l'abandonner maintenant ! « Tu crois sérieusement acheter mon père avec une bouteille de vin ? Disons que mon père n'achète pas de vin dans les supermachés, il à les moyens de se payer du vin de qualité très supérieur, il serait capable de refuser ton vin. Je suis certaine que mon père à même les moyens de te faire tuer, il en serait capable. » Mackenzie dramatisait encore un peu mais, elle le pensait vraiment. Son père serait capable de payer un homme de main pour faire disparaitre Caleb, il ne le fera pas car sa fille est là mais, il n'est pas du genre à avoir froid au yeux...

Mackenzie ne savait pas ce qu'elle avait à faire pour la semaine prochaine, mardi était un jour comme un autre et elle avait la même dose de travail chaque soir, elle s'avancerait ce week-end ainsi que lundi pour libéré sa soirée de mardi, elle préférait la passer en tête à tête avec Caleb mais, malheureusement cela ne sera pas le cas.« Oui mardi c'est parfait, je m'avancerais dans mon travail ce week-end » Mackenzie afficha un petit sourire. « Caleb tu imagines comment l'avenir ? » C'est probablement pour beaucoup la question qui tue mais, pour Mack c'est juste une question comme ça, ce n'est en rien un piège.