Sujet: MACK&NEVEN Ҩ I miss my wife and my daughter so much... Lun 25 Juin - 20:08
Mackenzie Tyler Templesmith & Neven Declan Meade.
(c) JavaJunkiie
« Vous allez prendre vos fonctions dans une dizaine de jours, Colonel Meade. En attendant, vous pouvez vous offrir des vacances. » Des vacances, je crois que le docteur Pierce voulait faire dans l’humour. Les vacances, je ne connaissais pas. J’avais d’autres buts, d’autres buts bien plus importants. Elle me tendit une main que je serrais. « Merci Docteur Pierce. »
Je quittais son bureau et me rendis à ma voiture. En montant dedans, j’appuyais ma tête contre l’appui-tête et ferma les yeux quelques secondes. J’étais fatigué, j’allais commencer mon boulot au FBI, et je me sentais fatigué. Mais pas fatigué physiquement, fatigué moralement. Fatigué de chercher dans le vide l’organisation qui avait tué les deux personnes qui m’étaient le plus cher au monde. Je voyais Elya et Amy partout. Pourtant, elles n’étaient plus là, je le savais, je les avais toutes deux enterrées il y a un peu plus de six mois maintenant. Elle me manquait tellement. Elya et moi avions déjà acheté le cadeau de Noël d’Amy. Elle avait une âme d’artiste et elle nous avait dit un jour qu’elle voulait « le truc en bois pour poser les grandes feuilles dures pour peindre ». Je me souvenais de cette scène comme si c’était hier. Ma femme m’avait regardé avec un sourire. Un sourire qui disait que nous avions la petite fille la plus merveilleuse au monde, mais aussi qu’on ne pouvait rien lui refuser. Je me souvenais de l’air tendre qu’avait pris Elya pour lui dire « le grand truc en bois, ça s’appelle un chevalet, et les grandes feuilles dures, ce sont des toiles. » Amy voulait devenir une grande artiste. Bien sûr, elle n’avait que cinq ans, alors ça pouvait changer. Ça aurait pu… mais, ça ne le pouvait plus puisque quelqu’un lui avait ôté la vie. Quelqu’un m’avait ôté ma petite fille. Et ce quelqu’un paierait. Oui, j’étais fatigué moralement mais je lutterais, je me battrais jusqu’à ce que je retrouve celui ou celle qui m’a volé toutes ces années à venir que j’aurais pu passer avec ma femme et ma fille. Je les vengerais. Cela ne les ramènerait pas, mais, pour moi, c’était nécessaire pour qu’elles reposent en paix. Pour qu’elles sachent que je ne les oublie pas. Oh ça non, je ne les oubliais pas. Je rouvris les yeux, et mis le moteur de ma voiture en route. Je ne savais pas vraiment où aller, où chercher. Je me décidais à rentrer chez moi vu l’heure qu’il était, presque dix-neuf heures. J’allumais la radio, plus pour avoir un bruit de fond que par réelle envie d’écouter de la musique sans aucun intérêt. J’arrivais dans mon quartier, Penn Quater, et gara ma voiture dans l’allée de ma maison. Seulement, je n’arrêtais pas le moteur, comme si je ne voulais pas m’arrêter ici. Mon regard se posa sur la maison. Cette dernière était emplie de souvenirs avec Elya et Amy. Je revoyais Amy courir partout. Je revoyais Elya poser la tête sur mon torse lorsque nous nous couchions. Je soupirais et enclenchais la marche arrière. Sans même y réfléchir, je savais où me rendre. C’était comme une évidence finalement. Je me dirigeais vers Downtown. Cette fois, en me garant, je n’hésitais plus à couper le moteur et à sortir de ma voiture. Quelques secondes après, je me retrouvais devant la porte de la personne que je venais voir. Je restais quelques instants devant cette porte. Je ne devrais pas hésiter, pourtant je ne savais pas si j’étais venue ici pour de bonnes raisons. Tant pis, je frappais tout de même. Je n’eus pas beaucoup à attendre avant que la porte ne s’ouvre pour découvrir Mackenzie. Je tentais un sourire, mais je savais que la tentative s’avérait très peu fructueuse.
« Mack, je te dérange pas ? » Comme si elle allait dire non… Mackenzie, cela faisait un moment que je la connaissais. En fait, je crois bien qu’elle était une gosse quand je l’ai rencontrée pour la première fois. Je dois avouer que je n’y prêtais même pas attention. Et puis, elle a grandi et a commencé à me parler. Je me souvenais encore du jour où elle m’avait dit « j’admire ce que tu fais… être dans l’armée. » Il était vrai qu’elle était une belle jeune femme, et sans doute avait-elle un certain béguin pour moi, mais nous avions une différence d’âge énorme et j’étais déjà avec Elya lorsque j’avais intégré l’US Army. Si au début, Mackenzie m’indifférait, aujourd’hui, je la considérais comme une petite sœur. Au même titre que Jenny, ma petite sœur morte d’une maladie cardiovasculaire. J’avais cette envie de la protéger. A présent, nous nous parlions beaucoup, et nous avions besoin l’un de l’autre. Comme maintenant. En ce qui me concernait en tout cas. Mack était l’une des rares personnes en qui je faisais encore confiance, à qui je pourrais confier ma vie s’il le fallait, tout comme avec Nikolaï. « T’étais la seule que je pouvais venir voir. »
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Sujet: Re: MACK&NEVEN Ҩ I miss my wife and my daughter so much... Sam 30 Juin - 14:14
Mackenzie était officiellement en vacance, elle comptait profiter de ses vacances pour être avec Caleb et pourquoi pas partir au soleil ? Cela faissait tellement longtemps que Mack voulait se retrouver en tête à tête avec Caleb, juste pour passer du temps avec lui. Si c'était pour ne rien faire, cela lui convenait parfaitement, juste être avec lui... Cela lui suffirait largement. Quand elle se réveilla ce matin, il était déjà au travail. Mack préférait ne pas savoir ce qu'il pouvait faire un boulot, elle préférait se dire qu'il était en sécurité, être dans la police cela n'est pas aussi facile que tout le monde le pense... Mack se réveilla alors avec la ferme intention de se faire inviter à diner ce soir. Elle savait que Caleb ne gagnait pas un salair de ministre mais, Mack pouvait payer, cela ne la dérangait pas. Ou si vraiment Caleb payait, Mack le remboursait en cachette pour ne pas qu'il s'en rende compte. Mack se réveilla donc de bonne humeur, elle avait prévu de rester chez elle pour pouvoir lire et se reposer. Mack n'aimait pas trop passer sa vie dans les magasins, elle préférait rester chez elle avec un bon bouquin plutot que dehors avec sa carte de crédit ! Cela n'est rien d'autres qu'une question de priorité ! Mack se glissa alors dans le fauteuil de son salon mais avant, elle alla chercher dans son sac un livre, un livre qu'elle lisait probablement pour la dixième fois...« Cet instant là » de Douglas Kennedy. Un livre qu'elle trouvait juste magistrale, c'était impossible de lacher ce bouquin alors qu'elle était en pleine lecture, se serait comme si on lui coupait le souffle, elle connaissait pourtant parfaitement la fin mais... C'était comme si sa vie en dépendait ! Un besoin irréprochable d'achever l'inachevé, c'était très important pour la jeune brune.
Cela devait probablement énervé Caleb mais bon... Mackenzie vivait avec cela. Elle savait qu'elle pouvait être chiante et voir même très énervante mais... Elle à besoin de garder son espace dans le couple même si cela n'est pas toujours une bonne solution... Mackenzie était à fond dans son roman, il ne lui restait qu'une dizaine de page à lire, dans moins d'une heure cela serait probablement fini, Mackenzie était à donf sur la lecture. Puis une personne vint sonné, Mackenzie avait qu'une envie c'était de ne rien dire et de laisser sonner mais, elle se leva sans lacher son livre des yeux, elle regarda alors par le juda qui se trouvait à la porte... Neven... Mack réagis alors tout de suite, son livre n'avait alors aucune importance. Elle alla alors en vitesse le poser sur son lit avant de revenir ouvrir la porte à son ami, Neven était une personne qui comptait beaucoup pour la jeune fille, au début, elle avait l'impression de lui être indifférente puis elle à grandit, devenue une femme et elle à commencé à le trouver vachement sexy. Franchement, Neven à absolument tout pour lui ! Sauf le plus important. N'importe qu'elle femme aimerait avoir la chance d'avoir à son bras un homme comme lui mais, au fond Mack c'est qu'il est profondément malheureux... Mack accordait facilement sa confiance au gens mais, là c'était différent. Neven était un homme, un homme sans sous entendu, c'était un ami. Rien d'autre mais, tellement plus. Mack ouvrit la porte avec son plus grand et vrai sourire. Celui de Neven était faux, il ferait un très mauvais acteur. Mais bon, tout le monde à des défauts !
« Tu pourrais me téléphoner en pleine nuit que tu ne me dérangerais pas » Mackenzie ne plaisantait pas, elle décrocherait si jamais Neven téléphonait en pleine nuit. Mackenzie ne ferait pas cela pour tout le monde, elle ne le ferait même pas pour son père ou sa mère, car pour elle, dormir est une chose très importante ! Mais, Neven à vécu tellement de chose... Mackenzie ne pourra jamais aider vraiment Neven puisqu'elle n'a jamais vécu une chose aussi horrible que lui. Elle aurait beau essayer d'imaginer sa souffrance, il faudrait la multiplier par 10... « Et tu seras toujours le bienvenue chez moi, entre »
Mackenzie ouvrit alors un grand la porte pour laisser Neven entrer dans l'appartement. Mackenzie avait fait le ménage il y a peu de temps donc l'appartement restait correct. Mack laissa entrer Neven avant de le prendre dans ses bras et de lui faire la bize. Cela ne choquait pas Mack de prendre un homme dans les bras. Et puis, elle adore les calins donc elle ne compte pas se priver juste car elle est en couple. Elle referma alors la porte derrière lui. Mack avait toujours admiré Neven que cela soit dans son travail ou même ailleurs, il avait l'air tellement fort et pourtant si fragile. C'était une drôle de sensation qu'elle n'expliquait pas. Elle avait toujours admiré son travail, pour elle l'armée c'était rien d'autres que des hommes mal poli qui passait son temps à se tirer dessus mais, il est vrais qu'en voyant Neven, elle compris vite que cela n'était pas que ça. Elle admira alors encore plus l'armée et la respecta profondément. « Tu veux un truc à boire ? » Mackenzie n'était pas très douée quand elle avait du monde chez elle, elle avait tellement eu l'habitude de se servir toute seule qu'elle aimait laisser les gens se servir eux même mais bon... Elle perdit cette habitude avec le temps. Elle apprend à devenir une bonne hotesse de maison, cela viendra avec le temps car contrairement à être mère, cela s'apprend !
Mack se doutait que si Neven était venue sans prévenir c'était qu'il avait une mauvaise nouvelle ou alors qu'il avait besoin de parler, Mackenzie aimait aider ses aimer et elle aimait aussi parler, elle ferait une bonne psi !
Sujet: Re: MACK&NEVEN Ҩ I miss my wife and my daughter so much... Sam 14 Juil - 20:42
« Tu pourrais me téléphoner en pleine nuit que tu ne me dérangerais pas » Je n’en doutais pas, même si ce serait sans doute une chose que je ne ferais jamais. Je n’étais pas du genre à me confier, m’épancher sur mes problèmes, mes souffrances. Si j’étais venu ce soir, c’était pour vraiment pour la compagnie de quelqu’un en qui j’avais pleine confiance, quelqu’un qui, j’en suis sûre, saurait trouver les mots. Je ne voulais pas pleurer sur son épaule, ça non. Juste… parler finalement. « Et tu seras toujours le bienvenu chez moi, entre »
Mackenzie ouvrit un peu plus grand la porte afin de me laisser entrer. Je savais que si elle était chez elle, elle n’hésiterait pas à laisser tomber ce qu’elle faisait pour m’accueillir. Que ce soit n’importe quoi. Ce n’était pas dans mes habitudes de passer à l’improviste, en général, on prévoyait quelque chose, une sortie, ou même une soirée tranquille. On se connaissait bien, et Mack savait que si j’étais venu sans prévenir, c’était parce que j’avais besoin de voir quelqu’un de confiance. La jeune femme avait grandi depuis notre première rencontre, elle avait grandi et était devenue une vraie femme. Je l’appréciais vraiment beaucoup, elle avait ce grain de folie avec une certaine maturité. Par certains aspects, elle me rappelait Elya, qui allait jusqu’au bout des choses. Et toujours prête à aider les autres. J’avais l’habitude de dire qu’Elya était le genre de femme totalement exaspérante, mais c’était sans doute ce qui m’avait fait tomber amoureux d’elle. Pourtant, parfois, elle me mettait hors de moi. Qu’est-ce que je l’aimais. Elle était vraiment la femme de ma vie. Nous étions peut-être jeunes en nous mariant, même pas vingt ans, mais nous étions sûrs de nous, de notre amour. Je n’avais jamais imaginé que douze ans après, on me l’aurait enlevé, et que je chercherais à me venger. J’étais un véritable automate depuis le onze décembre deux mil onze. La vengeance était un plat qui se mangeait froid. Et le moins que l’on puisse, c’était que quand j’aurais retrouvé l’organisation qui a planifié le meurtre de ma famille, ma vengeance sera plus que glacée. Peu de gens comprenait mon besoin de venger mes deux femmes. Mais, peu m’importait, peu importait que les gens me croyaient fou, ou qu’ils aient peur de moi parce que j’agissais imprudemment, je me vengerais. La psy avec qui j’avais passé mon entretien m’avait qualifié de froid et rempli de vengeance et de colère. Elle avait raison. J’étais prêt à tuer un par un les personnes responsables de la mort de ma femme et de ma fille. Aujourd’hui, il me restait plus rien, alors j’allais faire de même avec ceux qui m’avaient fait cela. Il ne fallait pas chercher Neven Meade. Mackenzie me fit sortir de mes pensées.
« Tu veux un truc à boire ? » Je me tournais vers elle « Ouais, un truc fort si t’as. » Ne croyez pas que je sois alcoolique. A dire vrai, je ne buvais pratiquement jamais, mais là il me fallait un remontant. Un remontant plutôt fort. Alors que Mack se dirigea vers la cuisine pour prendre un verre, je jugeais bon de me justifier sur ma présence. Après tout, j’étais quand même ici pour parler à ma protégée. « Je suis désolé, mais quand je suis arrivé devant chez moi, j’ai été incapable d’arrêter le moteur et de rentrer dans cette maison qui respire… » J’eus un instant d’hésitation puis dans un souffle, je dis « elles. » Puis avec un sourire, j’ajoutais. « Tu connais ma capacité à faire confiance à un nombre limité de personnes, alors je suis venu ici sans hésitation. Vu le nombre de fois où j’étais venu chez elle, je faisais un peu comme chez moi, alors je posais ma veste sur une chaise et m’asseyais sur le sofa. Si je devais me confier à quelqu’un, Mackenzie serait sans doute en tête de liste alors je me dis soudain qu’il fallait que je lui dise ce qui me trottait dans la tête depuis quelques temps déjà. « C’est bizarre, j’ai rencontré une femme… Une femme qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Elya. Ça m’a… perturbé. Le plus étrange, c’est que j’ai l’impression de la voir absolument partout maintenant. »
Je n’avais rien à ajouter d’autre. Je repensais à cette femme. Notre rencontre était des plus clichés. Elle avait renversé son verre sur moi dans un café de la ville. J’avais été frappé par cette ressemblance, et après ça, j’avais l’impression de voir cette femme partout, à tous les coins de rue. Peut-être étais-je parano, mais je ne sais pas, j’avais besoin d’en parler à quelqu’un, d’avoir un avis extérieur. J’aurais pu aller voir Nick, j’avais confiance en lui. Mais, lorsque je m’étais retrouvé devant chez moi, c’était Mackenzie qui m’était de suite venu à l’esprit et c’était tout naturellement que j’étais allé chez elle. Pierce avait raison en me qualifiant d’homme froid, mais je ne l’étais pas avec tout le monde. Je ne l’étais pas avec Mackenzie. Avec cette dernière, je pouvais me montrer tel que j’étais, ou du moins, je pouvais lui laisser entrevoir ma souffrance, ma douleur. Oh, bien sûr, elle n’avait aucune idée d’à quel point ma souffrance était forte, d’à quel point ma douleur me prenait au cœur, à la poitrine lorsque j’étais seul dans ma grande maison familiale, qui ne contenait plus aucune famille. Mackenzie ne voyait qu’un millième de ma douleur, alors qu’au fond, elle était presque insupportable. En me prenant Elya et Amy, c’était comme si on m’avait arraché le cœur. J’avais l’impression d’être un étranger dans ma propre maison, comme si je n’avais plus rien à y faire, tellement qu’il m’arrivait parfois de ne pas avoir le courage d’aller me coucher dans notre lit et de dormir sur le canapé du salon. Depuis la mort d’Amy, j’avais été incapable de mettre les pieds dans sa chambre, c’est ma mère qui y faisait du rangement, qui dépoussiérait lorsqu’il y en avait besoin. Elles me manquaient…
Dernière édition par Neven D. Meade le Sam 13 Oct - 15:15, édité 1 fois
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Sujet: Re: MACK&NEVEN Ҩ I miss my wife and my daughter so much... Dim 22 Juil - 17:50
Neven était un homme bien, il ne méritait pas de souffrir comme il souffrait actuellement, malheureusement se sont toujours les meilleurs qui partent en premiers. Mackenzie n'avait jamais connue de mort dans sa famille, elle avait toujours eu la vie facile et simple donc, elle ne pourrait jamais comprendre ce que signifiait pauvreté ou autres mais, elle savait ce que cela faisait de se sentir seule au monde. Mackenzie avait grandit dans un monde ou l'argent est le maître mots, Mackenzie était une enfant d'un homme politique, elle n'avait jamais été totalement libre... Elle ne pouvait jamais rien faire comme elle voulait, elle ne devait surtout pas salir l'image de son père, elle n'était jamais seule, constamment surveillé par des gardes du corps. Mackenzie n'avait jamais réussie à passer des vacances normal. Donc Mackenzie pouvait comprendre la souffrance de Neven, la mort au final, ce n'est pas si grave, c'est ce qui se passe après la mort qui peut détruire des vies et Mackenzie. La solitude peut faire beaucoup de mal et jamais Mack ne laissera Neven sombrer dans ce cercle vicieux. Mack elle à trouvée une personne qui combla ce vide en elle, elle trouva Caleb. Sans le vouloir, il réussi à rendre à Mackenzie sa joie de vivre, à la rendre plus forte. C'est sa raison de vivre aujourd'hui. Pour Neven cela marche dans l'autre sens, il à perdu sa raison de vivre, Mackenzie ne pourrait vivre sans Caleb sauf que Neven avait perdu beaucoup plus qu'une femme dans cette histoire, il avait aussi perdu son unique enfant.
Mackenzie serait toujours présente pour Neven, se serait d'ailleurs la première personne informé en cas de problème chez la Templesmith. Ce n'était pas une confiance aveugle loin de là, Mackenzie accordait facilement la confiance, trop facilement sans doute mais, elle savait que Neven ne jouait pas avec elle, c'était une amitié franche et sincère, Mackenzie n'en n'avait jamais doutée et elle serait toujours là pour lui, c'était un des rares hommes avec lequel Mackenzie n'avait aucun doute, de l'amitié à l'état pure certains diraient sans doute, il n y a aucune relation ambigu, leur relation est peut-être fusionnel mais, Neven restera Neven et c'est tout. Beaucoup d'homme qui connaissent Mackenzie aimerait surtout qu'elle soit dans leurs lits plutôt que leurs amies ! Mackenzie le sait sauf que maintenant quand Caleb est à son bras, elle à quelqu'un pour la protéger. C'est ce que Mackenzie recherche en premier, la protection...
L'étudiante se doutait bien que Neven voudrait un truc fort. Mackenzie n'était pas une alcoolique mais, l'alcool est le réconfort des malheureux et puis, ils vont pas boire du jus d'orange toute la journée, cela serait con. Mackenzie savait qu'elle ne manquerait pas d'alcool. Encore une fois elle avait été habituée à boire des grands vins ou ce genre de boisson hors de prix que Mackenzie buvait lors de grande occasion, ce n'était pas une très grande fan de fin. Elle aimait boire des trucs simple.
La justification du beau brun était inutile, c'était une délicate attention mais, inutile. Mackenzie n'avait pas besoin de savoir pourquoi exactement il était là, si cela lui faisait du bien et bien il voulait déballer son sac, Mackenzie serait une oreille attentive mais, elle ne le forcera jamais à se justifier. Neven sera toujours le bienvenu dans cette maison, enfin dans cet appartement plutôt, cela surprend Mack qu'il n'est pas encore un double des clés. Mackenzie le laisse finir son discours tranquillement, elle l'écouta alors avec attention, elle aimait bien la voix de Neven, elle était imposante mais, rassurante. La brune pourrait l'écouter parler pendant des heures, c'est très agréable pour se rassurer.
Mackenzie trouvait touchante l'histoire de Neven, il paraissait si fort en apparence alors que finalement ce n'est pas le cas... A chaque fois cela surprend Mack, il ne faut donc jamais se fier aux apparences, elles sont parfois trompeuses pour ne pas dire toujours. La futur archéologue laissa son ami s'installer comme il le voulait. Pendant qu'elle cherchait tranquillement deux verres dans la cuisine, Mackenzie n'était pas une maniaque mais, elle aimait que chaque choses soit à sa place donc elle savait toujours ou se trouvait chaque objet de la cuisine, pourtant elle n'était pas branchée cuisine !
La brunette sortie alors deux verres puis elle alla les déposer sur la table basse qui se trouvait juste devant le sofa, elle retourna alors par la suite dans la cuisine d’où elle sortie alors par la suite deux bouteilles différentes, une bouteille de vodka et une de whisky. Mackenzie n'était pas la meilleur hôtesse d’Amérique, elle emmena alors les bouteilles directement dans le salon, Mackenzie déposa les bouteilles avec le sourire.
« Vodka ou whisky ? » Mackenzie secoua les deux verres légèrement avec un petit sourire un peu idiot il faut dire mais, bon. Si cela pouvait le faire sourire cela serait déjà une bonne chose. Neven lui indiqua alors ce qu'il souhaitait puis elle se servit alors immédiatement par la suite avant de se servir la même chose. Mackenzie retourna alors déposer les bouteilles dans la cuisine avant de se rediriger vers le salon. Elle s'installa alors les jambes repliées. Elle affichait un sourire confiant, elle voulait que Neven se sente bien et il n'avait pas besoin de pitié. « Je comprends Neven, je suis touchée que tu sois venu me voir en première. Tu seras toujours chez toi ici dans n'importe qu'elle ciconstance » Mackenzie comprenait ce qu'il voulait dire par " elles " mais, elle ne pouvait pas réellement le comprendre... Elle tentait juste de soulager Neven. « Tu as bien fait de venir. C'est la première fois que tu as cette sensation quand tu es chez toi ? » Et encore, il n'était même pas entrée chez lui donc cela était peut-être encore pire... Mackenzie ne pouvait même pas imaginer ce qu'il pouvait ressentir. Elle tentait de comprendre. La confiance de Neven est une chose qui se gagne et on ne devient pas copain avec lui juste avec un petit sourire de faux cul ! Il était un homme qu'il fallait conquérir pour qu'il est confiance. « Tu peux avoir confiance en moi. »
Mackenzie se demandait comment il pouvait voir sa femme partout, elle est morte, il doit souffrir de cette situation... Mackenzie donnerait beaucoup pour pouvoir aider son amie en faisant autre chose que l'écouter se confier mais, malheureusement elle ne peut rien faire si ce n'est se montrer présente chose qu'elle fait au maximum. « Je pense que cela est normal, il faut du temps et le temps c'est long. Cela ne s'oublie pas comme ça, cela à été ton grand amour mais, tu es une personne bien Neven, n'importe qu'elle femme devrait s'en rendre compte. Je sais que tu seras un jour de nouveau heureux »
Sujet: Re: MACK&NEVEN Ҩ I miss my wife and my daughter so much... Jeu 25 Oct - 12:27
« Vodka ou whisky ? » J’esquissais un sourire, légèrement forcé je devais l’avouer mais un sourire tout de même face à une Mackenzie secouant les deux verres avec un sourire idiot. Après quelques instant d’hésitation, je finis par répondre « Aller, sers moi une vodka » Je n’étais pas alcoolique, loin de là, mais il s’avérait que, parfois, j’avais besoin d’un alcool fort, qu’une simple bière ne suffisait pas à me calmer. Et ça avait toujours été comme ça, même avant qu’Elya ne meure. Elle m’avait dit une fois qu’elle appréciait le fait que je sache me contenter d’une bière ou d’un verre de vin, sachant qu’elle-même adorait prendre un verre de vin le soir. Elle aimait le fait que, contrairement à certains hommes, je ne me sentais pas obligée de me servir du whisky ou un quelconque autre alcool fort. C’était une des choses qui faisaient qu’elle m’aimait. Ça me paraissait ridicule avant, comme si un infime détail comme celui-ci pouvait être une raison pour aimer quelqu’un. Pourtant, aujourd’hui, je me rendais compte à quel point ses petites manies me manquaient, que c’était ce qui faisait que j’étais totalement fou d’elle, comme sa façon remettre sa mèche derrière son oreille lorsqu’elle écrivait. J’attendais que Mack revienne avec les deux verres, et je la regardais s’assoir les jambes repliées sous elle sur le sofa. Je n’avais pas besoin de raconter ma vie à des inconnus, je n’avais pas besoin d’un psy ou de quoi que ce soit d’autre. Je n’étais pas vraiment le type à faire confiance à n’importe qui. Et c’était ce que je lui avais dit clairement en lui disant que, du coup, j’étais venu ici, chez elle. « Je comprends Neven, je suis touchée que tu sois venu me voir en première. Tu seras toujours chez toi ici dans n'importe quelle circonstance » Je n’avais pas réussi à prononcer leurs prénoms alors j’avais simplement employé un pronom. Ça ne rendait pas la douleur inexistante, mais, je ne savais pas trop, c’était plus facile comme ça. « Tu as bien fait de venir. C'est la première fois que tu as cette sensation quand tu es chez toi ? »
J’avais l’impression d’être revenu dans le bureau de cette psy, enfin je ne savais même pas si c’était bien son titre, qui m’avait fait passé mon test de passage entre l’armée et le FBI. Celle qui devait déterminer si j’étais seulement animer par la colère et la haine. Et elle avait pu remarquer que c’était le cas, que mon impulsivité n’était pas forcément une bonne chose. Pourtant, j’allais officiellement devenir un officier de l’armée de terre, reconverti en agent du FBI. Ces psy n’étaient décidément pas du tout compréhensibles. Mais, ça m’arrangeait alors je m’en contrefichais royalement qu’elle n’ait pas été assez saine d’esprit pour refuser ma mutation. Quoi qu’il en soit, Mackenzie n’était pourtant pas le docteur Pierce, mais soudain, avec sa question, je me sentais oppressé, j’avais envie de partir, je me demandais bien ce que j’étais venu faire chez elle, ce que j’attendais d’elle. La vérité était que je n’attendais rien d’elle. J’avais voulu m’échapper, fuir la vérité, mais je n’étais pas vraiment venu ici pour l’écouter me rassurer, me dire que tout irait bien. Parce que seul un fou pourrait croire que tout irait bien. Seul quelqu’un qui n’avait pas vécu ce que j’ai vécu pourrait croire ce mensonge éhonté. Seul quelqu’un de totalement pur pourrait réussir à dire quelque chose comme ça, tout en sachant que ce n’était pas vrai. Quelqu’un comme Mackenzie. Je n’avais toujours pas répondu à sa question. Je ne savais même pas quoi y répondre. Qu’est-ce que ma réponse pourrait apporter ? Elle avait alors ouvert de nouveau la bouche, tandis que je buvais une nouvelle gorgée de vodka.
« Tu peux avoir confiance en moi. » ça, je le savais. Et j’avais confiance en la jeune femme. Une des seules personnes en qui j’avais confiance aujourd’hui, et il y en avait peu, croyez-moi. Il y avait Nikolaï bien sûr, et il y avait Mackenzie. « Je sais, Mack, c’est pour ça que je suis là. » Pourtant, j’avais l’impression que je n’aurais pas du venir. C’était sans doute du au fait que parler de moi, me confier ne faisait pas du tout partie de mon caractère. Même Elya, parfois, me reprochait de ne pas assez lui dire ce que je ressentais, de ne pas assez lui dire comment c’était d’exercer mon métier. Elle savait que lorsque je partais en mission, je pouvais voir des choses affreuses, et elle aurait voulu que je lui en parle, elle aurait voulu que je ne garde pas tout ça pour moi. Seulement, c’était ce que je faisais constamment, je gardais pour moi. C’était bien mieux ainsi. Je n’étais vraiment pas douée pour parler, je ne voyais vraiment pas l’intérêt au final. Avoir la pitié des gens ? Mack me fit sortir de mes pensées. « Je pense que cela est normal, il faut du temps et le temps c'est long. Cela ne s'oublie pas comme ça, cela a été ton grand amour mais, tu es une personne bien Neven, n'importe qu'elle femme devrait s'en rendre compte. Je sais que tu seras un jour de nouveau heureux » Mais je ne voulais pas n’importe quelle femme, je voulais ma femme. Bien sûr, je savais que Mackenzie n’avait pas voulu être maladroite, qu’elle n’avait pas voulu me dire que je devais rapidement tomber amoureux d’une autre femme et oublier Elya. Pourtant, malheureusement pour elle, ce n’était pas la chose à dire. « Tu ne sais pas de quoi tu parles, Mackenzie. » Je le savais, mon ton était assez dur, il ne laissait place à aucune contestation, aucun argument. « Tu ne sais pas ce que c’est que d’aimer quelqu’un comme j’aimais Elya. Tu ne sais pas ce que c’est que de perdre ta famille, tu n’as pas d’enfant. J’ai pas seulement perdu ma femme, j’ai perdu ma fille, elle n’avait que cinq ans. » Je soupirais. « On avait réussi à construire une famille. Comment je pourrais retomber amoureux ? Dis-moi comment ? » C’était, pour moi, tout simplement impossible. J’avais tout perdu. Et je comptais bien me venger, je comptais bien, moi aussi, tuer pour venger deux personnes innocentes, pour venger les vies de celles que j’aimais plus que tout.
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