« Hey Peter, tu veux que je t’aide ? » A quoi à lacer mes chaussures ? Cette fille me gonfle. Elle est toujours derrière mon cul. Parfois, je suis à deux doigts de l’étouffer, mais ce serait préjudiciable pour mon rôle dans ce job. Je dois m’intégrer, et s’il faut la supporter, alors ce sera le cas. Ma sœur dit qu’elle ne comprend pas trop. Que je n’aurais pas du prendre cette mission. Que je vais mal finir. J’ai aussi envie de l’étouffer quand elle doute de moi. Pourtant, ce jour là, j’ai assuré. La preuve, j’ai convaincu Twain que je serai un bon élément. Tout a commencé un soir. Peter Aleksandrov qui va dans un bar. Je n’ai pas eu à changer de nom, ils ont intégré celui-ci à ma couverture. Je ne suis qu’un banal courtier en assurance. Le pire, c’est que je m’y connais en assurance, j’ai fait mes devoirs. Alors quand ce type entre dans ce bar, que je sais exactement qui sait, je m’arrange pour qu’il ait envie de m‘aborder, de me faire rentrer dans son organisation visant à nous détruire. Il ignore que nous voulons exactement la même chose, enfin, il l’ignore peut être pas, je n’en sais rien, je m’en fous surtout. Il est l’ennemi et on dit bien reste encore plus proche d tes ennemis. Je déteste être sociable. Je déteste être « gentil », pourtant, il va falloir que je sois presque aimable. Parce que si je ne le suis pas, il risque de ne pas vouloir de moi dans sa team de pecno. Je n’ai aucun droit à l’erreur. Dans a vie, tu bosses, ou tu crèves. Pas étonnant que Rosa et moi on est sur la même longueur d’onde. La bouffée d’oxygène de chacun, même si on ne l’avouerait sur notre lit de mort. Je prends une vodka, pas envie de prendre trop fort non plus. Si je suis soul – même si je garde plus ou moins toutes mes facultés – cela risqué d’être moins efficace. J’ai titillé l’autre con du bar depuis toute à l’heure, un moment ou un autre, il va vouloir ma tête. Alors, je la lui donnerais, en partie.. Comme prévu, il s’avance vers moi et commence à me chauffer les oreilles. Je reste impassible. Puis, le directeur s’approche à son tour et se poste à côté de moi. Pendant ce temps l’imbécile pose sa main sur mon épaule. Il me faut très peu de secondes pour le chopper à l’épaule, le bloquer et le plaquer la tête contre le bar. « Je t’ai déjà dit que si tu touchais à ma sœur, tu le paierais. Alors jvais être clément, je ne vais pas te faire avaler ton bulletin de naissance, mais barre toi avant que je change d’avis. » Je le laisse filer. Il n’a jamais touché nana – il serait déjà mort – mais il est trop stupide pour relever que je l’accuse de n’importe quoi. Le directeur me regarde apparemment. « Un souci ? Un problème avec ce que je viens de faire ? Ma sœur est une gamine pas question que ce salaud la touche.. » Je ne sais pas ce que fera cette entrée en matière. Mais je le saurais bien assez tôt. Qui vivra verra comme on dit parfois. Je reprends une gorgée de ma vodka et mes prunelles océans plonge dans le regard de ce cher Twain. Alors, qu’est ce que t’en pense, me mets-je à penser. « Peter, et toi ? » Ajoutais je, histoire de faire semblant que j’en quelque chose à foutre de lui. Ce qui est faux, peu de gens peuvent se targuer d’avoir un intérêt pour moi.