Divide or Conquer
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 
#TWAIN&SERENA ➜ recrutement.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité
Invité



#TWAIN&SERENA ➜ recrutement. Empty
MessageSujet: #TWAIN&SERENA ➜ recrutement.   #TWAIN&SERENA ➜ recrutement. EmptyLun 23 Avr - 20:38

RECRUTEMENT DE SERENA JENKINS, PAR TWAIN


    Il y a cinq ans, Twain était encore un des seuls à s’occuper des recrutements. Tous ceux qui intégraient la Corporation avaient soigneusement été interrogés par ses soins, avant d’être mis au courant des lourds secrets que recelait le bâtiment. Il avait sa méthode, dont il ne se départait jamais. Il avait ses questions fétiches, auxquelles il ne renonçait jamais. Ils étaient tous intégrés sur le même modèle. Depuis, les temps ont changé. Chaque membre qui intègre la Corporation est toujours passé au laser par Twain et il est toujours au courant des moindres détails officiels de la vie de ses agents. Simplement, il ne les a pas toujours rencontré en personne lors de leur première fois. Twain n’hésite plus à déléguer cette tâche à ces hommes de confiance, ceux qu’il juge suffisamment impressionnants et suffisamment convaincants pour obtenir tout ce que Twain désire. Pourtant, il y a un cas où Twain conduit toujours les entretiens. Un cas rare, mais inestimable. Si la personne assise en face de lui vient de la Division. Les agents de la Division qui se tournent vers la Corporation sont parmi les meilleurs. Il le sait, il est de cette graine là. Mais ils sont aussi parmi les plus suspicieux, et surtout, ceux dont on ne peut pas tout savoir à l’avance. Ce qui implique que le recrutement soit mené de main de maître. Et le maître, c’est Twain.

    Il se rendit au rez-de-chaussée, dans la salle spécifiquement réservée à ce genre d’entretiens. Il n’y avait personne, et il s’installa confortablement sur le fauteuil, en profitant pour relire le dossier qu’il avait sous le bras. Bliss Serena Jenkins, vingt-deux ans, née à Louisville. Disparue dans un accident ayant occasionné la mort de sa famille toute entière. Ca, c’était ce qu’il avait appris en fouillant les archives. La photo concordait avec la fille qu’il avait entre-aperçue lors d’une mission de la Division qu’il était parvenu à intercepter. Cette fille qui avait l’air d’une recrue, mais qui semblait ne pas du tout être dans le moule de la Division. Copinant avec les otages, fuyant le regard de ses collègues... Elle ne ferait pas long feu. Pourtant, son entrainement était intéressant. De toutes évidences, elle avait acquis les techniques de base. Une certaine impulsivité dans ses techniques de combat, une réactivité presque enfantine... elle étonnait, et elle l’avait intéressée. Elle était jeune encore pourtant, alors il avait agi sur un coup de tête. Il savait qu’il pouvait compter sur la valise pharmaceutique de sa voiture pour comporter une bouteille de chloroforme. En quelques mouvements furtifs, il était auprès de Serena, qui n’alerta pas à temps ses collègues. Cela aussi l’intriguait. De toutes évidences, la blonde ne faisait pas confiance aux autres membres de la Division, et c’était une raison suffisante pour prendre le risque de l’emmener dans les locaux de la Corporation. Endormie et les yeux bandés tout de même, évidemment. Twain avait peut-être vu juste, mais un agent de la Division au sein de la Corporation est toujours une menace de la plus haute importance. Si bien que lorsqu’elle fut amenée dans la salle de recrutement, un garde du corps était auprès de Twain, et deux agents gardaient l’entrée. On est jamais trop prudents.

    Lentement, ses paupières oscillaient. Bientôt, elle serait en mesure d’entendre ce que Twain avait à lui dire. Même si bien sûr, une ancienne amnésique se réveillant d’un sommeil forcé, cela était peut-être une situation risquée. Twain avait l’air toujours aussi confortablement installé, mais il était sur ses gardes, prêt à bondir si l’inconnue s’enflammait. Il jeta un dernier coup d’oeil au visage qu’il avait en face de lui à celui des archives constituées en dossier. Pas de doute à avoir : Serena Jenkins n’avait pas disparu. Le moyen le plus simple de s’en assurer était d’ailleurs d’ouvrir poliment la conversation. « Bliss Serena Jenkins ? Enchanté. » À croire qu’ils étaient dans un salon de thé plébiscité par les bourgeois et non pas dans la salle froide et grise d’un QG ultra secret. Il ne la regardait pas. Qu’elle s’habitude d’abord à l’endroit. Peut-être penserait-elle être dans la Division. Avec amertume, Twain ne pouvait s’empêcher d’admettre que leurs salles avaient quelques ressemblances. Cette pensée lui fit couper court à tout suspens et il lança : « Ils ne savent pas que tu es là ». Certes, l’allusion n’était pas des plus directs, mais même endormie, Serena devait être du genre à comprendre vite, si elle était bien de la Division. Il porta enfin son regard sur elle, prêt à réagir à ses premières impulsions.


Dernière édition par Twain Naveed R. le Lun 30 Avr - 19:12, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



#TWAIN&SERENA ➜ recrutement. Empty
MessageSujet: Re: #TWAIN&SERENA ➜ recrutement.   #TWAIN&SERENA ➜ recrutement. EmptyLun 23 Avr - 22:31

❧ Recrutement


    « Twain & Serena ❧ »



    Je ne pensais que pas qu'on me confirait cette mission. Apparemment je commence à faire mes preuves. Je me sens flatter et comme souvent un peu trop fière. Il n'y a pas de mal à l'air je pense, c'est aussi dans les aptitudes à avoir chez un espion. Je vois mal un agent ne pas être sûr de lui. Moi je m'efforce de l'être. A croire que cela paye. Donc je suis fière de moi. Comme quoi, je m'en sors pas mal, et personne ne me soupçonne. Ils tomberont de haut, ils peuvent en être sûr.

    Cette mission elle consiste à arrêter des membres d'une organisation irakienne, surement du terrorisme, je ne sais même pas où sont les preuves. Mais je n'ai pas réellement à discuter, je sais juste ce que j'ai à faire. Pour une fois pas d'oreillette, je n'ai pas à entendre Lorey dans ma tête pour me dire souvent comme lors des entraînements ce que je dois faire ou ne pas faire. Je préfère décider moi même. La prévision pour moi se n'est pas la meilleure des choses. Trop prévoir c'est ne pas être libre des actions que nous sommes en capacité de faire.

    On sort tous de la grosses voiture blinder, noires aux vitres teintées. Je suis le mouvement. Une combinaison moulante et noire sur le corps. Le genre espion à fond. Ou presque si vous voyez ce que je veux dire. Mes cheveux sont rassemblés en un chignon bas pour éviter de les avoir dans la visage leur de l'action. On débarque dans un mini manoir aux murs extérieurs blancs. On ne dirait pas le genre de bâtiments américains, plutôt Irakien justement, enfin oriental. Cette bâtisse se trouve à la sortie de la ville, un peu à l'école, elle est grande, et il y a rien à quelques kilomètres. Comme coupée de la civilisation, mais pas trop. C'est peut-être ça qui inquiète la Division, je ne sais pas, de l'extérieur il n'y a rien d'anormal. Je laisse les vraies agents entrer en premier. Des hurlements me parviennent, et enfin c'est mon tour d'entrée. La baraque est plutôt luxueuse. Je regarde partout, armée d'une des dernière arme de pointe, avec un viseur. Personne dans mon champ de tire. J'espère n'avoir à tuer personne. Je ne sais même pas ce qu'ils ont fait ces pauvres gens.

    Je fais comme si rien n'était, je suis les autres de mon équipe. On nous charge de regrouper toutes les personnes travaillant ici, et de les réunir dans le salon. Je me demande ce qu'ils vont leur faire. Mais j'exécute avec exaspération.

    Tout le monde est dehors. Je suis sur le point de péter un câble, il y a es des enfants qui pleurent et on les empêche d'avoir un contact avec leur mère. Je trouve ça injuste. Le personnel est mis d'un coté du jardin avec la mère des enfants, et les enfants sont à part. On les interroge, apparemment on recherche un homme. Vu comme on parle à la mère des gamins, c'est son marie. Donc le père. Alors que je suis censée surveillée, moi j'ai bien envie de faire foirer cette mission. Je ne vois pas comment, peut-être que si je sais où ce trouve cet homme je pourrais l'aider. Peu importe ce qu'il a fait, je ne veux pas ce que ce soit le division que l'attrape, dieu c'est ce qu'ils lui feront. Je ne sais pas si cet homme est un terroriste ou pas mais, je crois qu'il n'a rien pour le moment, alors mérite t-il la torture ? A tous les coups ils n'ont même pas de preuves.

    Je recule discrètement vers les enfants. Peut-être qu'ils savent où se trouvent le père. Il y a deux petites filles et un garçon. Le garçon est le plus vieux, il n'a plus de 13 ans, ses deux soeurs sont en pleure. Elles ne comprennent surement pas ce qui se produit tout de suite et paniquent. Je comprend. C'est dure comme situation. Je l’accroupie près d'eux. Je range mon d'arme derrière mon dos. Je leur demande gentiment. J'essaie de calmer les petites, mais rien à faire, je n'ai pas de réponses. Je crois qu'ils ne comprennent même pas notre langue. Je me redresse agacé, je crois que personne n'a fait attention à ma tentative. Je reprend mon arme. J'évite tous les regards, et je fais comme si j'étais sourdes à certaine choses dîtes à d'autres recrues. Je devrais surement aller avec elles, mais non. Je reste seule, la seule recrue du moins avec les agents qualifiés. Je veux voir comment ils font, je trouve qu'ils interrogent de façon autoritaire ses pauvres gens. Il y a un traducteur, et un agent qui hurle sur la femme en pleure maintenant. Je serre fort mon arme. Finalement je patrouille à l'intérieur de la maison. Je monte à l'étage, histoire de voir si tout à bien été regardé. J'arrive dans un grand bureau, presque ministérielle. Il est claire que tout cet argent ne tombe pas du ciel, mais est ce qu'ils font des choses mauvaises pour les Etats Unis, je ne sais pas, on ne le dit pas à des recrues. La seule chose que je sais c'est que c'est probablement un terroriste. Moi j'ai du mal à le croire, quoi que. C'est fort probable tout de même. Je regarde la bibliothèque du bureau avec précaution. Rien, pas la moindre trace de cet homme dont on nous a passé la photo au QG avant l'intervention.

    Je regarde livres par livres. J'ai vu dans des films que parfois des livres ouvraient des mécanismes, ok nous ne sommes pas dans James Bond, mais on ne sait jamais. Mais je n'ai pas le temps de quitter se bureau que je sens quelque chose se plaquer sur mon visage. Je n'ai pas le temps de réagir. J'aurais aimé, mais je sens mon corps mou et refuser toutes interventions, toutes rébellions. J'ignore alors totalement ce qui m'arrive.

    Je sens un vent de panique en moi. Je ne souffre pas. Ma tête ne me fait pas mal. Je ne risque pas de perdre la mémoire, ma plus grande peur. Pourtant, je n'arrive pas à faire ce qu'on mon psychologue me disait de faire lorsque je paniquais comme dans ce genre de moment. " Je m'appelle.. Serena... Jenkins.. " je n'y arrive pas, mon esprit n'arrive pas à faire ce que je lui demande, il s'éparpille, il essaie de résister, d'y parvenir, mais je laisse au bout d'un moment tomber. Je tombe dans un coma léger. Je dors.

    Aucun rêve. Un odeur forte seulement incrustée dans les narines. Elle me donne la nausée. J'en ai mal à la tête. Je me rendors. Je reperd connaissance. Mon esprit essaie toujours de réfléchir un instant, mais il n'y parvient pas. Je ne sens plus rien, j'ai l'impression de ne plus appartenir à mon corps. Puis des sons me parviennent. Tout raisonne. Un acouphène scille dans mes oreilles comme si j'avais entendu un forte explosion. Je reprend le contrôle de mes sens. L'odeur a presque disparu, mais je sens toujours sa présence. Mon corps est courbaturé, j'ai dû me débattre, et maintenant mes muscles sont engourdis. La première chose que j'essaie de faire c'est me souvenir. J'étais dans la bibliothèque, dans cette immense maison, avec des enfants qui pleurent, des armes, des hurlements.. c'est flou, mais je m'en souviens. " Je m'appelle Serena Jenkins, j'ai perdu la mémoire, je suis une recrue à la division, ils ont tué ma famille, je veux me venger " Je me souviens. Je n'ai pas perdu la mémoire. Mon coeur se calme. J'essaie de bouger. Mes yeux s'ouvrent. Encore le noir. Suis-je aveugle ? Non, je perçois des choses. Je bouge mes mains, elles retirent le un bandeau qui était placé là. Une salle. La division, je suis dans une des salles d'interrogatoires. Je déglutis. Je me suis faite avoir ? Ou alors c'est juste pour tester les agents ? La salle est froide et grisâtre. Je frisonne. Un homme se tient devant moi. Il est de dos. J'entends enfin sa voix. Je ne la reconnais pas. Lui semble me connaître. Je ne répond pas. Si je suis à la division, c'est forcément un exercice ! Puis il m'infirme qu'ils ne savent pas que je suis ici. De qui parle-t-il ? Je ne suis pas dans le QG je la division ? Ou bien c'est un exercice. L'homme se retourne. Je ne le reconnais pas. Qui était-il ? Je n'en ai pas la moindre idée. Je le fixe, je suis sur une chaise, je pourrais tenter de partir, mais le garde du garde présent, me fait renoncer. Je n'aurais surement aucune chance. Je fulmine. Il me faut un plan. Je joue la même carte que lui. J'essaie du moins, je ne sais pas encore du quel pied il danse.

    - Qui êtes vous ?

    Je regarde le garde du corps. Admettons que je lui donne un coup bien placé, et que je cours suffisamment vite je pourrais atteindre la porte, en espérant qu'elle ne soit pas verrouillée. Sur le coup de l'impulsivité je tente. Je donne un coup de genou entre les jambe au garde et je cours à la porte. Je l'ouvre et je recule directement, deux agents armés me visent. Je sens des gens m'attraper dans le dos. Je ne peux rien faire, je suis prisonnière. On me rassoie dans le fauteuil. Le garde me lance un regard noir et me sangle les poignets. Je crois que c'est une précaution qu'il préfère prendre, je pourrais très bien recommencer.

    - Putain c'est quoi votre problème, je suis où ?


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



#TWAIN&SERENA ➜ recrutement. Empty
MessageSujet: Re: #TWAIN&SERENA ➜ recrutement.   #TWAIN&SERENA ➜ recrutement. EmptyMer 25 Avr - 9:25

    Qui sont-ils ? C’est justement ce qu’il a l’intention de lui expliquer. En revanche, c’est lui qui interroge, c’est lui qui est en position de force. Elle est bien mignonne à essayer d’inverser les jeux mais elle n’est pas vraiment en position de faire quoi que ce soit. L’intimider, peut-être ? Pour essayer de la replacer dans son rôle ? Elle ne semble pas effrayée. Perplexe, plutôt. Où croit-elle être ? Dans les locaux de la Division, peut-être. Cette pensée continue d’agacer Twain. Mais soudain elle se jette sur le garde à ses côtés et court vers la porte. Twain bondit, à temps pour récupérer la jeune blonde sur laquelle deux armes sont soudain braquées. Elle s’est remise à sa place toute seule, finalement. Il la replace sur sa chaise, et d’un signe de tête, ordonne au garde présent de l’attacher à cette chaise. Plus pour préserver la possibilité d’une discussion que pour l’empêcher de s’échapper, ce que les deux vigiles ne permettraient pas. En revanche, le garde en fonction dans la salle gagne un regard méprisant de son chef. Se faire éliminer par un coup de genou bien placé, sérieusement ? Il n’a toujours pas dépassé cette possibilité ? Twain le regarde froidement et articule : « Il semblerait que ta présence gêne la demoiselle, et que ta fragilité ne nous serve ici de rien... tu peux sortir librement ». Déconfit, le garde quitte la salle, laissant son chef seul avec Serena. Twain ne craint rien. D’une, Serena est attachée. De deux, il n’est tout de même pas chef de la Corporation pour rien, et est largement de taille à se défendre face à cette gamine.

    Il se rassoit. « Putain c’est quoi votre problème, je suis où ? » Décidément, elle n’en démord pas. « C’est à moi de poser les questions Serena ». Oui, je connais ton nom, je connais tout de toi et tu ne vas pas tarder à t’en rendre compte. Mais il se doute que les recrues de la Division, même si elles n’adhèrent pas aux idées de l’agence, comme il croit que c’est le cas pour Serena, ne sont pas décidées à parler d’elle tout de suite. Précautionneusement, il pose devant elle les divers éléments du dossier qu’il a eu le temps de constituer pendant qu’elle dormait. La photo de sa maison de Louisville. La photo d’une ancienne carte d’identité lui appartenant. Et des clichés pris pendant la mission où il l’avait intercepté, où on la voit clairement ne pas suivre le mouvement et discuter avec les otages. Mimant un simple professeur, il explique sur un ton lent et docte : « Même attachée, je suppose que ces photos vous évoquent la même chose qu’à moi n’est-ce pas ? Passons sur la première pour l’instant. La seconde en revanche colle bien avec votre visage actuel. Vous êtes donc Bliss Serena Jenkins, née à Louisville. Après, plus de papiers, plus de traces de vous dans les registres américains. Vous êtes portée disparue, affaire classée. Or cela date déjà de plusieurs années, et vous êtes bel et bien vivante devant moi. La dernière photo explique en partie le mystère de votre disparition : vous êtes en mesure de participer à une mission violente contre des otages, ce que la jeune Serena de la carte d’identité n’aurait certainement pas pu. Depuis votre disparition, vous avez donc acquis diverses techniques de combat et vous avez adhéré à certains idéaux. Aux côtés probablement de ces hommes masqués qu’on distingue sur la photo. » Il lui laisse le temps d’assimiler la quantité des informations non-réfutables dont il est au courant, mais poursuit sans qu’elle n’ait le temps de riposter : « Dernier élément intéressant sur les dernières photos, celles de la mission. Vous êtes de toutes évidences parmi les plus jeunes et les moins expérimentées, j’en ai été moi même témoin. Alors pourquoi ne pas suivre vos collègues ? Sur cette photo, vous fuyez clairement le signe d’un supérieur. Sur celle-ci, vous discutez avec les otages, fait étonnant et inhabituel. Vous ne semblez pas exactement faire partie de leur groupe. » Il s’arrête une nouvelle fois, et range les photos en trois tas distincts. La maison, dont il n’a pas encore parlé, la carte d’identité, et les diverses photos de la mission. Il braque son regard dans le sien. À lui de poser les questions : « Je vous dirai le temps venu où vous êtes et qui nous sommes. En attendant, il vous suffit d’être au courant des informations que nous avons. Est-ce que vous pouvez nier une seule des infos’ délivrées par ces photographies ? ». Il tente un sourire.



Dernière édition par Twain Naveed R. le Lun 30 Avr - 19:13, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



#TWAIN&SERENA ➜ recrutement. Empty
MessageSujet: Re: #TWAIN&SERENA ➜ recrutement.   #TWAIN&SERENA ➜ recrutement. EmptyMer 25 Avr - 21:46

❧ Recrutement


    « Twain & Serena ❧ »



    Mon impulsivité m'a fait défaut. Une fois de plus. Je devrais réellement apprendre à être sage. Je ne peux pas me faire avoir tout le temps avec ce comportement là. Je me suis retrouvée en face de revolver pointés sur moi. Sur le coup cela m'a choqué. Je recule immédiatement, et on me rassoie sur cette chaise, puis mes mains sont attachées, histoire surement que je ne m'énerve plus, et que je reste plus ou moins calme. J'essaie de l'être. Mon cerveau réfléchit à cent mille kilomètres heures. Ces deux agents postés devant la porte n'avait pas à me pointe de la sorte. Du moins pas si j'étais à la division et si c'était un exercice. Et puis je suppose aussi que je les aurais reconnu. J'ai une bonne mémoire, je m'efforce depuis l'accident à entretenir celle ci. Les visages je les connais, je n'ai pas forcément l'identité en tête, mais je retiens un physique. Ces deux là, ils ne me disaient absolument rien. Ils ne sont surement pas de la division, c'est même sur. Alors cela signifie que je ne m'y trouve pas. Qu'il ne s'agit pas d'un exercice, que je suis une conditions réelles.

    L'homme qui me parlait, et qui ne m'a toujours pas dis son identité congédie le garde qui était avec lui. J'envoie un regard hautain à l'homme qui l'a mauvaise. Comme quoi je ne suis pas inoffensive, même si j'en ai bien l'air. Je suis très fière de moi. Je me retrouve seule avec l'autre homme. Il semble avoir la trentaine, quarantaine peut-être mais dans ce cas là, il ferait peut-être plus jeune que son âge. Je ne suis pas douée pour ce genre de choses. Je ne l'ai jamais été. Donner des approximations. Je le regarde. Je ne le quitte pas des yeux enfaîte, je ne sais pas qui c'est et ce qu'il me veut. J'essaie de savoir en élevant la voix, mais il n'a pas l'air de lui faire grand chose. Il me fait bien comprendre de me taire. C'est à lui de poser les questions. Je me tais, histoire de savoir où je suis et ce qu'il me veut. Je n'ai pas toute la vie, si je ne suis pas à la division, ils vont forcément me chercher. Et je vais me faire avoir, on ne va plus me faire confiance et mon plan va être pourri. Je tente de ne pas m'énerver. Il faut faire vite, et moins je m'énerve, plus on va vite.

    Il commence à parler. Il a un dossier. Il sort un tas de photos sous mes yeux. La première une maison. Je ne l'ai jamais vu, du moins je ne dois pas m'en souvenir. Je passe rapidement, je regarde une carte d'identité avec ma tête dessus. J'ai l'air beaucoup plus jeune. 16 ans peut-être, et j'ai l'impression de ne m'être jamais vu avec ce visage. C'est tellement étrange, je me sens frisonner. Je regarde la suite. Des photos de moi? Durant des missions. Pas n'importe quelle mission celle de tout à l'heure. Celle ou discrètement j'ai parlé à des otages alors que c'était interdit. J'ai refusé un ordre indirectement. Comment il a pu avoir de telles photos ? Il n'était pas sur place. Du moins je ne l'ai pas vu, et il se serait fait arrêter.. Ou alors il est réellement doué en infiltration. Mais là je suis perdue. Il commence alors ses explications. Il passe comme moi sur la première. Il s'attarde un peu sur le seconde, celle où ma photo me donne 16 ans. Il détaille mon identité. Bliss Serena Jenkins. Oui, ça je le savais déjà. Je savais aussi que j'étais née à LouisVille, mais j'ignore totalement à quoi ressemble cette ville, je ne m'en souviens plus du tout. Un jour il faudrait que je m'y rende.. Quoique je ne suis pas sûre de vouloir marcher sur des souvenirs enterrés. Il m'informe qu'après mon accident je suis portée disparue, et qu'apparemment personne ne m'a jamais retrouvé. Je l'ignorais, je viens d'apprendre qu'enfaîte je suis disparue aux yeux de tous, personne ne peut me chercher, c'est pour ça que je n'ai pas de famille rien, c'est parce qu'on me pense morte, ou disparue je ne sais pas trop où. Je fronce les sourcils. Je suis dans l'incompréhension.

    Il enchaîne. Il me fait clairement comprendre que c'est la division qui a fait ça. Qui a fait en sorte que je n'existe plus. Je l'aurais bien compris. Et je suppose que cela a un rapport avec la mort de mes parents. De ma soeur aussi.. Je me souviens d'un coup de la nuit où cet agent est entré avec le médecin pour connaître mon bilan. Lorsqu'on lui a annoncé que je ne retrouverais pas la mémoire, il semblait satisfait. C'est surement pour ça, pour que leur plan fonctionne et que je ne pose pas de questions. Ce qu'il essaie de me dire se tient pour le moment.

    Il reprend. Il a raison. Si j'avais eu conscience de tout cela, je ne serais surement jamais devenue la jeune femme recrue et future agent avec des envies des vengeances. Ils m'ont privé de trop de choses, ils ne méritent pas de réussir avec le organisation secrète. Dans la continuation il me montre donc les photos de la suite. Il me montre clairement que lui a remarqué que je faisais en sorte de ne pas participer réellement à la mission. Que je ne suivais pas les ordres qu'on me donnait. Je ne l'ai même pas vu là bas, je me sens faible et pas si forte que ça finalement. Surtout en face de lui. Je lui jette une regard noir. Pourquoi il s'intéresse à moi. C'est surtout ça ce qui me trotte dans la tête. Il me demande si je nie ce que je vois. Comment nier ? C'est claire non ? On le voit sur les photos, il y a des preuves aussi.

    - Je ne nie rien, je ne peux pas nier c'est là, sur les photos.

    Je marque une pause et je le regarde dans les yeux.

    - Maintenant, j'aimerais moi aussi savoir pourquoi vous vous intéressez tant à ma vie ? Je suis si passionnante ? Je ne vois pas en quoi. Dîtes moi je suis sinon je ne parle plus !




Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



#TWAIN&SERENA ➜ recrutement. Empty
MessageSujet: Re: #TWAIN&SERENA ➜ recrutement.   #TWAIN&SERENA ➜ recrutement. EmptyLun 30 Avr - 8:49

    « Je ne nie rien, je ne peux pas nier c'est là, sur les photos » Elle est rapide, c’est déjà ça. En réalité, il a remarqué combien elle était rapide dès la mission. Son cerveau fonctionne à toute allure, et il jurerait que dans l’esprit de Serena, attachée dans un endroit inconnu, la logique est parfaitement claire : plus elle va vite, plus elle aura d’informations. Elle demande d’ailleurs où elle est, une fois de plus. Décidément, la jeune femme se révèle véritablement passionnante. Et Twain ne regrette absolument pas d’avoir agi sur un coup de tête en l’enlevant à la Division. Une recrue fidèle, une recrue aveuglée et dévouée, n’aurait pas avoué ce qu’il y avait sur les photos. Le photomontage existe, surtout dans leur milieu, et jamais, ô grand jamais, une recrue de la Division ne doit avouer quoi que ce soit. Pourtant, Serena semble résignée, et prête à aller de l’avant. Il voudrait pouvoir jouer cartes sur tables, la mettre en confiance. Psychologiquement, ce serait certainement la meilleure chose à faire. Mais la Corporation ne peut pas se permettre ce genre de choses. « Je suis désolée de te le rappeler Serena, mais si nous voulons te faire parler, nous le pouvons. On a du t’apprendre quelque chose dans ce goût là, là-bas. Donc un conseil : continue à parler sans qu’on t’y force, et je finirai par te dire où tu es. »

    Il sourit encore une fois, comme pour s’excuser de ces méthodes dures. Le recrutement est un jeu, dans lequel il est passé maître, mais qu’il apprécie toujours autant. Tout dévoiler, mais au bon moment. Ne pas trop se mouiller en avance, tester l’autre, pour enfin abattre ses cartes. Le tout est une question de timing, et pour l’instant tout fonctionne. « Jetons un coup d’œil à la première photo, tu veux ? Je suis certain que tu l’as déjà reconnue et je suis désolée de t’infliger ça. » Twain, tu ne sais pas tout. Tu parles, tu es sûr de toi, tu crois connaître les règles du jeu, mais cette fois, la Division t’as bien eu. Serena est amnésique et tu ne le sais pas. « C’est une photo qui date de quelques mois avant que tu disparaisses, donc c’est bien la maison que tu as connue. » Twain sort une autre photo, récente. Qui date d’il y a quelques heures en réalité, merci les logiciels de cartographie en temps réel. « Aujourd’hui, elle ressemble à ça. » Un tas de ruine avec quelques grues de construction se détache de la photo. Un lieu abandonné, que personne ne veut reconstruire, car tout le monde sait que le lieu ne profitera pas à l’économie de la ville. Trop angoissant, trop chargé de mystères. « Qui avait intérêt à ce que ta maison passe de cette photo à celle-ci ? » Twain regarde successivement les photos et ne remarque pas l’expression de Serena, tout à son petit effet. « Qui avait intérêt à ce que tu passes de ça ... » dit-il en désignant la vieille carte d’identité « ... à ce que tu es aujourd’hui, à cette agent entraînée que j’ai en face de moi et qui sert une organisation ultra secrète destinée à former des assassins pour le compte du gouvernement. » Il se lève et lui tourne le dos, oubliant toujours de croiser son regard. Désormais, il maîtrise parfaitement son discours. « C’est en cela que le mystère est passionnant Serena, et par la même que tu es si passionnante, comme tu le dis toi-même. Ce n’est pas à ta vie que je m’intéresse, mais à celle de ceux qui t’ont transformé. Tous simplement parce que de toutes évidences, ils ont partiellement échoué. Tu n’es pas l’assassin exemplaire qu’ils ont voulu créer. Alors qu’ils avaient tout prévu, si minutieusement... »

    Twain se retourne, pour constater l’effet de son petit discours et pour vérifier qu’elle ne tente pas une seconde évasion, maintenant qu’elle commence à en savoir beaucoup. C’est seulement alors qu’il remarque l’expression de Serena. Est-ce qu’elle a décidé de jouer l’idiote ? Est-ce qu’elle sait de quoi il parle ? Twain a soudain l’impression que non. Il pointe du doigt les deux photos de la maison. Il n'a aucune preuves de ce qu'il avance, mais il connaît suffisamment bien Percy pour être sûr de lui. « Qui y avait intérêt Serena ? » Il a presque crié, comme pour la faire réagir, réalisant soudain que son silence est étrange. Une recrue fidèle aurait déjà protesté. Une recrue qui doute se serait déjà écriée. Elle le laisse parler, sûrement pour avancer, pour en savoir plus. Mais à elle de lancer les dés maintenant. Est-ce qu’elle réalise les conséquences de ce qu’il vient de lui asséner ? Elle n’a pas l’air idiote pourtant, ô que non. Alors quel est le problème ?



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



#TWAIN&SERENA ➜ recrutement. Empty
MessageSujet: Re: #TWAIN&SERENA ➜ recrutement.   #TWAIN&SERENA ➜ recrutement. EmptyLun 30 Avr - 21:05

❧ Recrutement


    « Twain & Serena ❧ »



    Mes poignées sont toujours attachés. Je remue mes mains comme je peux. C'est serré et je commence à avoir des fournis dans le bout des doigts. C'est fort désagréable. Je serre les points. Je fais circuler le sang comme je peux. Je ne décroche pas du regard l'homme qui est en face de moi. Qui m'a fait venir ici. Qui me parle, et qui ne veut toujours pas me dire ou est ce que je suis. Une idée me traverse l'esprit. Une organisation russe peut-être ? Tout le monde sait que la guerre froide est terminée, mais pourtant que les espions sont toujours présents. Les deux ex super puissances ne font que s'espionner. S'il n'est pas russe ile st chinois, mais il n'a pas le physique de l'emploie. Il est châtain.. la peau comme la mienne et aucun signe de bridage. Non, russe c'est une bonne idée. Je crois que l'Europe reste en collaboration avec les Etats Unis alors je ne le vois pas Européen. Mais il n'a aucun accent. Cela me chiffonne. Je cherche mais je ne trouve pas d'autre solution. Je me fais peut-être des films. Je le laisse parler. Plus il parle, plus j'en sais.

    Il est clair qu'il me fait une pression. Un chantage pour que je continue à être clémente et que je continue à ne pas pas discuter. Moi j'ai pas décidé ça. Je lui fais bien savoir.

    - Vous allez me torturer ? Je suis insensible à certains endroits je suis sûre que vous le savez de toutes façons.

    C'est faux, mais le mensonge n'est pas interdit dans ce genre de problème. Je suis sûre qu'il sait que je mens, il a l'air de tout savoir sur moi. Comment ? Je l'ignore. Il semble même en savoir plus. Moi j'ai seulement vu une photo de ma famille, leur nom et quelques infos sur moi. Ils n'ont pas grand chose sur ma vie, du moins dans le bureau du psy, je n'ai pas trouvé grand chose. Je suis limite résignée. Je ne sais pas quoi faire pour qu'il me laisse. Je n'arrive pas à me concentrer. Je devrais essayer, je devrais mettre en place tout ce que je sais, histoire de pouvoir m'en tirer à bon compte. Parce que si ça se trouve ce type, là, qui m'interroge, et dont je ne sais strictement, il va me faire torturer. Je déglutis. Je chasse cette image, je suis forte, et je l'ai toujours été, enfin peut-être pas toujours.

    Il reprend la première photo. Elle représente un grand pavillon. Des gens riches devaient y vivre. Il est claire que c'était surement ma famille, pourtant lorsque mes yeux se posent sur cette photo, rien ne me revient. Ma mémoire antérieur à l'accident a fichue de camp, je ne me souviens de rien, j'ai été trop renfermée pour qu'un jour je puisse imaginer, ou même me souvenir de ma mère me prenant dans ses bras alors que j'avais peut-être fais un cauchemar. La division m'a volé ça. Pourquoi ne pas m'avoir achever ? Je me pose toujours la question. Ils pensaient surement me contrôler. Et ils pensent toujours le faire. Ce qui est assez drôle lorsqu'on y pense. Je manipule un agent gradé. Caleb par exemple, qui m'entraîne pour me rendre meilleure possible, ne se doute pas une seconde que je ne voudrais que le voir échouer. Peut-être pas mort, quoi que, il fait partout de ces gens qui sont aussi horribles et qui tuent sans scrupule. Je peux très bien faire ça moi aussi, mais pour une noble cause, pour une vengeance.

    Je regarde donc cette photo, je comprend très vite ce qu'il m'explique. Je n'avais jamais vu la photo, mais je sais d'or et déjà ce que la Division a fait de moi. Du moins ce qu'ils voulaient faire de moi. Je ne sais pas si j'ai pu changer beaucoup d'avant et après mon coma. J'en ai pas la moindre idée, et lui le sait-il ? Peut-il me dire ce que je faisais avant d'être dans un sommeil si profond qu'il m'a fallut plusieurs année avant de m'en remettre ? Cela ne fait que quelque mois que je suis sortie de l'hôpital de la division, et que j'ai pus entamer une formation. J'en ai appris beaucoup je trouve. Je suis sûre que si je n'avais pas appris tout ce que je sais sur leurs actions, je serais devenue leur meilleur élément. Maintenant je suis une excellente recrue en apparence, mais si on retire le masque, je suis la trahison elle même. Et si un jour ils le découvrent je serais surement tuée. Mais ma mort aura servie à quelques chose au moins. Je ne serais pas morte en vain.

    Cette photo apparemment est bien ma maison, mon cadre de vie, la où il y a quelques années je vivais encore heureuse et épanouie. Pus un jour on est venu me le prendre. Je n'ai jamais réussi à faire mon deuil. Et je n'ai jamais pleuré pour ça, surement trop de fierté, trop d'orgueil. Et maintenant je ne me lamenterais encore moins sur mon sort. C'est hors de question qu'on me voit pleurnicher parce que j'ai perdu mes parents et ma petite soeur. Et que je ne m'en souviens même pas. Il me montre ensuite une autre photo qui ne figurait pas dans les précédentes. Le même endroit. Mais une maison en ruine. On reconstruit sur les trace de mon passé.. Je déglutis, une fois encore, j'encaisse sans rien laisser paraître. Cette maison aurait pu m'aider.. j'avais surement des souvenirs là bas.

    Le type de l'interrogatoire me demande qui avait intérêt à faire ça. Dans ma tête la réponse est toute faite. La division. Et qui d'autre ? Personne, on me pense morte, je n'existe plus. Je suis considérée comme disparue, peut-être même morte. Mon nom a peut-être même été supprimé des listes, des recensements. Si un jour je veux m'en sortir, on me prendrait pour une cinglée. La division me tient comme ça. Ils veulent faire croire qu'on fait ça pour la sécurité des agents. Et mon cul c'est de l'or aussi ? Le russe a raison - oui russe ou n'importe quel nationalité on s'en fout, je ne connais pas son nom - Pourquoi avait-on intérêt à ce que je passe d'une gamine de 16 ans, ayant l'air d'apprécier la mode et le sport, à une tueuse professionnelle tuant au compte du gouvernement, dans le plus grand des secrets. On ne voulait juste pas qu'on sache qui je suis. J'étais le fille d'un sénateur, un homme politique haut placé. Apparemment mon père ne plaisait pas au gouvernement, il en est mort, j'ignore toujours ce qu'il faisait pour mériter la peine capitale. Mais je sais que j'étais populaire, il ne faudrait pas que je retourne dans ma ville je suppose. Une des raisons qui ont fait que l'on m'a gardé bien au chaud dans les locaux secrets de la divisions.

    Je me sens brusquement vexée lorsqu'ils dit que je ne suis pas l'agent rêvé pour eux. Je suis une excellente recrue pour eux, ils ne savent rien, or lui semble en savoir limite plus que moi sur mon compte et cela m'agace. Je fronce les sourcils. Je remue une fois encore mes doigts, j'essaie même de faire glisser mon poignet dans les sangles mais c'est bien trop serré.

    - Je suis une parfaite recrue à leurs yeux. Peut-être même la meilleure de ma section. Comment pouvez vous juger si je suis mauvaise ou non. Et puis je ne cherche peut-être pas à être la meilleure, c'est peut-être juste une image.

    Si il est de mon coté, il comprendra parfaitement ! Je lui envoie une regard interrogateur, il va comprendre, il semble très intelligent, et très documenté. Puis il me redemande qui avait intérêt. Il veut une réponse ?

    - Moi j'avais intérêt à changer, et à ne pas rester la fille prisonnière d'une amnésie qui ne passerait probablement jamais. Je ne fais que me servir d'eux.

    Je suis sûre que ma réponse ne lui convient pas. Ou qu'il ne s'attend pas à ce genre de réponse. Puis c'est plus fort que moi je demande.

    - Vous êtes une organisation russe ? vous avez pas l'accent, j'ai répondu à vos questions répondez au moins au mienne, sinon je ne coopère plus, torture ou pas. Je n'ai pas peur !




Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



#TWAIN&SERENA ➜ recrutement. Empty
MessageSujet: Re: #TWAIN&SERENA ➜ recrutement.   #TWAIN&SERENA ➜ recrutement. EmptyJeu 3 Mai - 8:47

    Elle parle. Et pendant ce temps, Twain la regarde attentivement. Ses poignets rouges et irrités, qu’elle force à se mouvoir depuis le début, comme pour tenter de s’échapper encore une fois. Ou plus exactement, car tout échappatoire est impossible, elle a du s’en rendre compte, pour simplement tenter de se libérer. Oui, plus il la regarde, plus il l’écoute, et plus il comprend à quel point la jeune femme se veut indépendante, autonome. Avoir ses poignets liés ne doit guère la placer en relation de confiance. Il regrette un peu d’avoir du en arriver à cette extrémité. « Je suis une parfaite recrue à leurs yeux ... C’est peut-être juste une image ». C’est donc bien ce qu’il pensait. Elle n’est pas une recrue exemplaire, et en plus elle en a conscience. Il faut qu’elle se batte à leur côté, ces premiers mots positifs achèvent de convaincre Twain. Jamais une véritable recrue dévouée à la Division n’aurait osé joué ce double jeu là. Ou peut-être que si. Mais pas une sur laquelle il avait déjà des doutes, et qui doit sûrement à la Division d’avoir transformé sa vie, et en mal. Twain attend d’en savoir plus, puisque Serena, quoi qu’elle en dise, semble tout de même décidée à lui en révéler pas mal. Puis soudain il tique. Attendez, on rembobine. Qu’est-ce qu’elle vient de dire là ? Amnésie ?

    Une fille prisonnière d’une amnésie. Mais oui, évidemment ! Ce manque de réactions face aux photos de sa maison alors que la fille est encore si jeune, forcément attachée à ses anciens proches. Cette absence d’attachement pour ses collègues de la Division, ou d’hésitation lorsqu’elle les a plus ou moins trahis ce matin au cours de la mission. Une fille sans passé. Une fille qu’on a propulsée dans le milieu de la Division, mais qui ne s’y est jamais enracinée, parce que cette fille ne peut plus avoir de racines. L’amnésie. Twain se surprend à imaginer ce que Percy, ou ses sous-chefs ont pu penser en découvrant que Bliss Serena Jenkins était amnésique. Peut-être l’avaient-ils prévu. Espéré, du moins. C’était tellement plus facile. Peut-être vivent-ils depuis dans la crainte qu’elle se souvienne. Et soudain il aimerait lui aussi que tout lui revienne, que soudain une vérité nuisant à la Division lui percute l’esprit. Dans le style « ce sont eux qui m’ont détruite, maintenant je vais détruire ». Oui, quelque chose dans ce goût là lui plairait bien. Peut-il aider Serena à recouvrir la mémoire ? Elle a sûrement besoin de voir un psy, peut-être de retourner sur les traces de son ancienne vie. Oui, il lui proposera tout cela. Il ne veut pas être assimiler à la Division, il ne veut pas fonctionner comme Percy, aussi dure que soit devenue la Corporation. S’il peut aider ses agents, il le fait. Pas de secrets. Pas de trahison.

    « Vous êtes une organisation russe ? Vous avez pas l'accent, j'ai répondu à vos questions répondez au moins au mienne, sinon je ne coopère plus, torture ou pas. Je n'ai pas peur. » Il a bien envie de l’envoyer bouler une seconde fois, ou de la confier à Rebecca. Que cette gamine réalise que le provoquer plusieurs fois de suite est une mauvaise idée. Évidemment qu’elle coopèrera s’ils la torturent. Seulement, elle ne coopèrera pas jusqu’au bout. Et en cela elle a raison. Elle parlera oui, mais ne leur sera pas dévouée, bien au contraire. Or c’est ce qu’attend Twain, et peut-être est-ce désormais le temps de lui en dire en peu plus long, effectivement. « Non, nous ne sommes pas une organisation russe. Est-ce la tête des deux gorilles à l’entrée qui t'y a fait penser ? L’un des deux est russe, oui. Moi je suis... je suis américain ». Le temps des grandes confidences n’est pas encore venu. Plusieurs agents de la Corporation, même s’ils savent que leur chef veut se venger de Percy, ignorent les détails de son ancienne vie en Iran. Raconter cela à une jeune recrue de la Division n’entre pas encore dans ses projets.

    « Je vais répondre à tes questions Serena, ou commencer d’y répondre en tous cas. Tu es toujours à Manhattan, et pas si loin que ça du QG de la Division. Mais tu es dans les locaux d’une autre organisation secrète, qui n’est pas à la solde du gouvernement, et qui se fixe elle-même ses propres buts. En l’occurrence, son seul et unique but est d’éliminer la Division, pour l’empêcher de nuire à plus de gens ». Oui, il présente bien les choses. Il est conscient que lui-même est trop aveuglé par son besoin de revanche pour réussir encore à penser les choses sous la forme du bien et du mal, mais il est encore suffisamment lucide pour les présenter telles à une inconnue. Et il sait que certains de ses agents y croient, et que sans eux, la Corporation tomberait bien bas. « Tu es dans les locaux top secrets du plus grand ennemi de la Division. J’en suis le chef, et je pense que tu as toutes les capacités, de corps et de cœur, pour nous rejoindre. Parce que la Division t’a fait du mal, parce qu’il y a fort à parier qu’elle te cache une kyrielle de choses sur la disparition de ta famille, parce qu’elle t’a empêché de t’aider à recouvrer la mémoire... et que pour tout cela, nous pouvons t’aider à guérir, et à les punir. » Il s’approche d’elle. « Je pense qu’il y a encore beaucoup de questions que tu te poses. Si tu veux que je te libère pour qu’on parle d’égal à égal, c’est possible et je trouverai ça plus sain. Seulement c’est à la condition que tu n’en profites pas pour fuir. Je suis le chef d’une organisation capable de nuire à la Division, donc tu imagines que je serai relativement en mesure de t’empêcher de m’attaquer. » Et sans attendre qu’elle acquiesce, il s’avance pour la détacher.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité



#TWAIN&SERENA ➜ recrutement. Empty
MessageSujet: Re: #TWAIN&SERENA ➜ recrutement.   #TWAIN&SERENA ➜ recrutement. EmptyVen 4 Mai - 9:29

❧ Recrutement


    « Twain & Serena ❧ »



    Bien bien bien, je suis ne suis pas chez les russes. C'est déjà ça, je me voyais mal devoir apprendre la langue pour communiquer avec des personnes qui bossent à l'autre bout du monde. Il me précise même son origine. Américaine ok, c'est sûr qu'il a la tête de monsieur tout le monde. Donc je dirais que c'est logique. Il me demande aussi si c'est à cause des deux gardes plantés devant le porte que cette idée m'est venue. Je fais non de la tête. N'importe qui peut avoir deux mongoles qui ne pensent que par un pistolet. Je gigote encore. J'aimerais bien qu'on me lâche. Je pense être suffisament calmer pour qu'on détache mes bras. En plus je me sens inférieur et j'ai horreur de ça. Du coup je me défend par la parole et je ne suis pas des plus sympathiques. Bon ok, je ne suis pas non plus la fille la plus douce au monde, je l'ai peut-être été, qui sait, pas moi en tout cas. Ma mémoire beugue encore à ce propos. Ce qui est assez regrettable. Là tout de suite j'aimerais bien savoir pourquoi je suis là, je ne comprend toujours pas. Je suppose que la monsieur capture sans qu'on s'en rende compte, va me le dire.

    Ah oui les explications débutent. Je l'écoute, sans le couper, j'ai besoin de savoir ce qu'il me veut. Apparemment je suis toujours à New York, bon je ne sais pas si c'est bien ou mal, car si on me recherche, on va forcément vite me retrouver. Je pense à mon micro que j'avais. Puis en regardant mon corps je constate que je ne l'ai plus, ils ont dû s'en débarrasser. Tant mieux, je ne veux pas qu'on me prenne pour une traite, même si c'est ce que je suis totalement, mais ils ne doivent pas le savoir, sinon mon plan serait dévoilé, et je serais au mieux tuée. Il continue, apparemment je suis dans les locaux d'une autre organisation, ennemie à la Division. Ah tiens, c'est intéressant ça. Alors ce type en face de moi - qui ne m'a toujours pas dis comment il s'appelait - à le même but que moi. La destruction de la Division. Je reste calme, je remue un peu mes doigts, histoire de pas les perdre à cause de la circulation sanguine interrompue.

    Je ne dis rien. Je suis toute ouïe à l'écouter, alors qu'il continue. Il croit peut-être avoir capturé un agent, ou je ne sais pas quoi. Donc je l'écoute, pour savoir ce qu'il veut de moi. Je soupire c'est lui le chef apparemment, quel honneur, je hausse un sourcil, je ne le trouve pas très imposant comme chef, quoi que comparé à Percy, il est largement mieux, il semble au moins se battre avec les agents qu'il a. Percy lui donne des ordres derrière un bureau. Minable et lâche ce type, je le tuerais un jour. Je m'en suis faite la promesse. Il pense que je suis une recrue pour lui parfaite. Ah oui vraiment ? Pourquoi pas après tout, je pourrais avoir un meilleur matériel et pourquoi pas m'allier avec des gens qui ont le même but. J'ai au moins plus de chances de rester en vie. Mais aussi plus de chances à être découverte. Je réfléchie et en même temps je l'écoute. Je pèse le pour et le contre sans qu'il s'en rende compte. Il s'approche de moi. Je le fixe, avec durement, peut-être avec arrogance aussi, on me l'a souvent reproché d'être hautaine ou arrogante, mais c'est une très bonne couverture.

    Il semble vouloir me détacher. Je le regarde attendre ma réponse. Je tourne le regarde en levant les yeux au ciel. Il est claire que je me sens faible et vulnérable dans cette posture et je déteste ça, c'est surement pour ça que je suis sur la défensive. De plus il sait pour mon amnésie, et apparemment ils peuvent m'aider. C'est du bonus j'en ai conscience, je ne sais pas si un jour même en retournant sur les lieux de mon ancienne vie, je pourrais retrouver cette mémoire qui me manque. Je me pince les lèvres, je réfléchis, à toute vitesse, histoire de montrer que je suis sûre de moi comme fille, pas question de douter dans ce genre de moment. Il est clair que nous avons un but semblable.

    - Détachez moi, je bougerais pas, de toutes façons il y a les mammouths russes devant, je suis pas suicidaire.

    Il détache mes liens. Je bouge directement mes poignets. Je ne suis restée une éternité comme ça, et pourtant j'ai déjà les marques rouges aux poignets. Je les masse pour faire circuler le sang que je sens s'activer dans mes veines. Je me lève, on je ne tenterais rien, comme je l'ai dis, je ne suis pas suicidaire. Je fais quelques peu pour me dégourdir les jambes puis je m'appuie contre le mur de la salle d'interrogatoire où je me trouve. Je lui fais plus ou moins face. Je me lance.

    - Donc vous me voudriez comme taupe ou un truc comme ça ? Vous êtes en train de me proposer de trahir la Division ?

    Un petit sourire se dessine sur mon visage. Je suis assez fière qu'on me propose une telle chose, si j'ai bien compris bien sûr. Mais j'ai l'impression que c'est le cas. Je suis donc loin d'être une recrue minable, loin de là, oui..pour qu'une organisation ennemie me propose une telle chose.

    - Si c'est ce que vous me proposez, j'accepte à une condition, je tuerais moi même Percy, le moment voulu..

    Va-t-on me laisser cette condition. Pas sûr, je suis presque sûre qu'un tas d'agent désire ça aussi. Et puis je me surestime peut-être un peu. On verra.. j'attends sa réponse.


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



#TWAIN&SERENA ➜ recrutement. Empty
MessageSujet: Re: #TWAIN&SERENA ➜ recrutement.   #TWAIN&SERENA ➜ recrutement. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

#TWAIN&SERENA ➜ recrutement.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» ✖ life at corporation. riley-joe, twain.
» Coming Home ❧ Feat. Twain Naveed R.
» ✖ HOW FAR ARE YOU WILLING TO GO ? twain, niels.
» Twain Naveed R. ✖ (202) 010-1001
» SERENA ♣ Ne tâche pas le sol avec les couleurs du passé

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Divide or Conquer :: Introduction à DOC :: ❝ Les archives ❞ :: Anciens rps-