Divide or Conquer
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✖ life at corporation. riley-joe, twain.

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MessageSujet: ✖ life at corporation. riley-joe, twain.   ✖ life at corporation. riley-joe, twain. EmptyDim 29 Avr - 16:58

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Un échec est un succès si on retient quelque chose. C’était ce genre de maximes que Twain essayait de se remémorer après avoir violemment claqué la porte de son bureau. Mais de quelque côté que son esprit se tourne, c’était partout le constat d’un échec. Arrivés trop tard sur les lieux, trop peu nombreux, devant se contraindre à ne pas agir de peur de blesser plus de civils que d’agents de la Division ou de se faire remarquer par des policiers amateurs qui n’auraient pas su comment gérer la situation, et qui auraient probablement tout révéler à des journalistes véreux. Et puis Twain, protégé dans la lourde voiture de la Corporation, ulcéré de ne pas pouvoir agir, de ne pas pouvoir foncer dans le tas pour essayer de neutraliser le plus de membres de la Division. Twain qui avait cédé à cette rage qui hurlait en lui, qui était sorti. Et parce qu’il était tout de même le chef, plusieurs l’avaient suivi. Résultat des courses : deux civils tués dans l’affrontement, un agent de la Division légèrement blessé et rapatrié par ses collègues, un membre de la Corporation gravement blessé, qui devait être en train de se faire soigner quelques mètres plus loin. Il n’y avait qu’une chose à retenir, mais Twain refusait de se pencher sur la question. Il n’avait pas agi comme un gamin écervelé, il avait agi comme un homme. Ben voyons. Il ne se trompait guère, refusait simplement de considérer qu’en ce moment, les échecs le faisaient tourner chèvre et que s’il continuait, il mènerait la Corporation à sa perte. Percy a des agents dans le monde entier, et Twain le savait. Percy sacrifie sans rechigner tel ou tel agent, et Twain le savait. Mais le chef de la Corporation, lui, ne pouvait pas se permettre d’employer les mêmes méthodes. D’une pour des questions éthiques, mais de deux parce qu’il n’en avait pas les moyens. Tous les hommes dont il disposait étaient là, dans le QG de la Corporation, et ils n’étaient pas si nombreux, bien que leurs compétences relèvent le niveau. Foncièrement agacé, sans réaliser que c’était bien contre lui-même qu’il marmonnait, il quitta son bureau dans lequel il tournait en rond pour venir déambuler à son aise sur les docks. Il jeta un coup d’œil derrière lui, sur cette entrée minuscule de ce qui avait tout l’air d’un garage minable et dans laquelle personne ne s’aventurait. C’était Jefferson qui avait pensé aux docks pour protéger l’entrée du QG, et c’était une riche idée, il ne pouvait lui enlever ça. D’ailleurs, il ne pouvait lui enlever grand chose, ses idées étant souvent bien pensées et nobles. Trop bien pensées, trop nobles, trop vertueuses. La Corporation n’avait plus besoin d’un code éthique : elle avait besoin d’hommes, et d’action. C’était le seul moyen d’abattre Percy. D’ailleurs, ils avaient tout de même touché un agent ennemi aujourd’hui.

Et tué deux civils. Et l’agent ennemi serait remis dès le lendemain, contrairement à leur agent. Twain se mordit les lèvres. Quel hypocrite il faisait. Aucun élément de la mission d’aujourd’hui ne pouvait être considéré comme un succès, à moins d’avoir complètement renversé les règles du jeu. Il sentit une présence derrière lui, et fit très rapidement volte-face, pour se retrouver nez à nez avec Riley-Joe, qui sortait elle aussi du QG. Il sourit. Un sourire réflexe, un sourire immédiat, de ceux qu’on a lorsque la silhouette de gens qui nous sont proches surgit dans le paysage. Mais très vite, son sourire s’effaça. Oui, Riley-Joe lui était proche, elle faisait même partie des quatre agents en qui il avait une confiance absolue. Seulement, c’était la dernière des personnes qu’il avait envie de voir à l’instant présent, il la connaissait beaucoup trop bien. Elle avait fait partie de la mission d’aujourd’hui, et il aurait volontiers parier que Riley croyait en des maximes du genre un échec est un succès si on retient quelque chose. Elle avait failli se prendre une balle dans le bras, elle aussi. Il l’avait aperçu éviter soigneusement le tir de l’ennemi, juste avant qu’il n’ordonne le rapatriement. Peut-être précisément pour cette raison d’ailleurs. Car si une balle était venue se loger dans le bras de Riley, il ne le serait pas pardonné et aurait été obligé de réfléchir au bien pensé de son impulsion. Tandis que là, il pouvait gaiement s’illusionner. « Prête à repartir Riley-Joe ? » lui lança-t-il souriant. « Tu as assuré là-bas, merci. »
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MessageSujet: Re: ✖ life at corporation. riley-joe, twain.   ✖ life at corporation. riley-joe, twain. EmptyMar 1 Mai - 21:32


Riley-Joe avait fait partie d'une opération, ce jour-là. Une foutue opération qui n'avait mené à rien de bon. Lorsque les choses n'allaient pas comme elles auraient du aller, Riley s'en voulait automatiquement. Elle s'énervait contre elle-même, puis contre les autres, même s'ils n'avaient rien à voir là-dedans. Ce jour-là, elle se détesta. Mais elle n'exploserait pas de rage devant ses collègues, elle se le refusait. Elle savait que l’échec de cette mission n'était pas de sa faute, mais elle avait été présente, et elel culpabilisait. Elle avait beau ne pas être responsable, elle savait qu'au moment où elle serait seule, tranquille, elle laisserait la colère sortir. Pour une fille impulsive comme elle, il était extrêmement difficile de se contrôler, de maîtriser ses pulsions, de ne pas y céder. Mais elle avait appris à se contenir. Pourquoi cette opération avait-elle été une catastrophe ? La Corporation avait eu l'information trop tard, s'était rendue là-bas trop tard. Tout était déjà en place lorsqu'ils daignèrent montrer le bout de leur nez. La machine avait été enclenchée et ils n'étaient plus en mesure de l'arrêter. Pas assez nombreux non plus. Condamnés à observer la scène sans pouvoir agir. Il fallait avant tout éviter de se faire remarquer, ou de provoquer la mort de civils. Ils avaient décidé de ne rien faire.
Riley n'avait pu l'empêcher, pourtant. Elle l'avait vu ouvrir la portière, sans tilter immédiatement, et sachant qu'il était le chef, qu'elle ne pouvait lui donner d'ordres. Elle le connaissait trop bien, elle aurait du deviner que son for intérieur le pousserait en dehors de cette fichue voiture. Et finalement, elle mit le pied dehors elle aussi, suivie de plusieurs hommes. Elle n'aurait pas pu rester à regarder, car il dirigeait, pas elle. Et s'il décidait que l'opération tenait toujours, alors Riley était décidée à en faire partie. Il y eut échange de tirs. C'était allé si vite. Riley vit deux civils tomber, sans savoir s'ils avaient été atteints par l'un des leurs, ou par un membre de la Division. Elle nota aussi un blessé parmi les tireurs ennemis. Un blessé dans les rangs de la Corporation, également. Riley croisa le regard d'un tireur, soudain. Tandis qu'il braquait son arme sur elle, tout ce qu'elle put faire fut de se jeter au sol, évitant ainsi à son bras de se retrouver troué d'une balle. Puis Twain avait donné l'ordre de se retirer, ordre que Riley approuva immédiatement dans son esprit.
Le chemin du retour fut silencieux. Ils se débrouillèrent pour être certains de ne pas être suivis, puis arrivèrent sur les docks. Riley se précipita à l'intérieur de l'entrepôt et se rendit dans une pièce qui aurait pu être son bureau, si ce n'était pas un bordel monstrueux et désorganisé, dans lequel elle ne se trouvait presque jamais. Elle retira ses vêtements d'un geste rapide et rageur, puis enfila un jean et un t-shirt. Elle s'appuya un moment sur un coin de la table qui n'était pas recouvert de bricoles en tous genres, l'espace offert n'étant cependant pas assez grand pour s'y assoir. Riley resta là un instant, calme, silencieuse, réfléchissant. Elle soupira un bon coup, longuement, comme pour évacuer toutes ces pensées négatives qui étaient venues la posséder. D'un geste brusque elle se remit droite, sur ses deux jambes, puis fouilla dans son sac. Elle en sortit un paquet de cigarettes et un briquet, puis quitta le bâtiment.

Là dehors, il y avait Twain. Elle le regarda aller et venir, comme si elle pouvait analyser chacun de ses mouvements, de ses pas. Puis il s'arrêta, et elle fit quelques pas en sa direction. Il ne semblait pas avoir remarqué sa présence. Puis il se tourna finalement, et la regarda un moment. Riley distingua un sourire sur ses lèvres, dans la lumière légère du réverbère. Puis son sourire s'effaça. Elle crut lire dans ses pensées pendant un instant, elle le scrutait, intriguée. En réalité, elle faisait cela tout le temps, avec tout le monde, en bonne petite espionne. Elle avait ce désir saisissant de toujours tout savoir sur tout le monde, de connaître les plus sombres secrets. « Prête à repartir Riley-Joe ? » demanda-t-il en lui souriant. Elle lui rendit son sourire. « Tu as assuré là-bas, merci. » Elle ne répondit pas tout de suite. Un certain nombre de pensées lui traversèrent l'esprit. Et, surtout, elle ne pensait pas avoir assuré. Pas du tout. Elle avait beau paraître sûre qu'elle, et toujours certaine de faire les bonnes choses, elle avait beau paraître fière... Elle doutait souvent. Au fond, elle ne pensait jamais avoir fait de son mieux. « De rien » répondit-elle finalement, plus pour combler le vide qu'autre chose. Riley-Joe n'était pas une fille très bavarde, pas tant qu'on ne la lançait pas sur un sujet. Elle sortit une cigarette du paquet et l'alluma. « Deux morts... » ajouta Riley. Son ton n'était absolument pas réprobateur. On aurait plutôt eu l'impression qu'elle se faisait un compte-rendu, destiné à elle-même. Un bilan des erreurs à ne plus commettre. Mais en réalité, au fond d'elle-même, elle savait bien qu'il y avait une infime part de reproche dans tout cela, envers Twain, qui aurait pu éviter certaines choses.
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