Divide or Conquer
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Coming Home ❧ Feat. Twain Naveed R.

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MessageSujet: Coming Home ❧ Feat. Twain Naveed R.   Coming Home ❧ Feat. Twain Naveed R. EmptyJeu 3 Mai - 1:09



Coming Home



Coming Home by Skylar Grey on Grooveshark



Le printemps arrivait enfin. Après une longue période de grand froid qui s’était abattue sur le pays très certainement à cause du réchauffement climatique, les beaux jours revenaient et tout le monde en profitait. Fini les gros pulls, les doubles paires de chaussettes enfilées l’une sur l’autre pour se protéger un maximum des températures négatives maintenant, c’était au tour des vêtements plus légers de faire leur apparition dans les garde-robes, mais aussi dans les boutiques de vêtements qui voyaient leur chiffre d’affaires remonter doucement mais sûrement après une période assez difficile. Allongée dans son lit, Rebecca n’était pour sa part plus touchée par ce phénomène depuis bientôt trois ans et à vrai dire, le personnel médical qui était en charge de son cas était parfaitement incapable de dire combien de temps encore cela pourrait durer. Les résultats étaient pourtant formels, physiquement elle allait bien. Elle s’était parfaitement remise de l’explosion qui avait failli lui couter la vie, de l’intervention qu’elle avait subi pour enrayer les dégâts provoqués par un violent choc à la tête, presque tous les jours quelqu’un s’occupait de stimuler ses muscles afin d’éviter au maximum l’atrophie, elle ne présentait pas non plus de signes d’escarres mais pourtant elle était toujours dans le coma. Tout n’était qu’une question psychique avait expliqué le médecin en chef de la petite équipe quand on lui avait demandé son avis, bien que cela restait une hypothèse étant donné le peu de cas similaires à celui qu’il avait sous les yeux.

- Je pense que tout n’est qu’une question de volonté à présent. J’ai fais des recherches pour voir s’il y avait des antécédents quelque part dans le pays et j’ai trouvé le cas de plusieurs soldats américains grièvement blessés au combat en Irak ou en Afghanistan. D’un côté, il y a l’instinct de survie qui les pousse à ne pas se laisser mourir mais d’un autre, il y a ce « désir conscient » qui fait que le patient reste plongé dans le coma plus longtemps que prévu afin de se protéger…

Mais tout ce que pouvaient faire les gens autour d’elle, chercher le pourquoi du comment, faire en sorte qu’elle aille bien, rester auprès d’elle et attendre, ça, Rebecca n’en avait plus conscience. Les rares fois où elle s’était approchée de la réalité, elle s’en était éloignée aussi vite que son esprit lui permettait. Sa vie était un cauchemar, le monde de son subconscient était sa nouvelle réalité et elle ne voulait certainement pas la quitter. Dehors, elle avait tué, hommes, femmes, enfants, peut lui importait qui ils étaient et ce qu’ils avaient fait pour mériter un tel sort, elle avait toujours suivi les ordres à la lettre avant de finalement apprendre qu’elle n’était qu’un pion sur un gigantesque échiquier et qu’on la baladait sans arrêt. Tout n’avait été que mensonges. Le déséquilibré mental qui avait tué sa famille n’avait jamais existé, il n’avait été que pur invention de la Division pour se servir d’elle à des fins peu scrupuleuses, pour assouvir les désirs d’hommes riches qui voulaient se débarrasser des gêneurs dans leur existence et ceux d’un homme qui ne jurait que par le pouvoir. Dehors, elle n’avait jamais été en paix mais maintenant c’était terminé, elle l’avait enfin trouvée et pour rien au monde elle ne la quitterait.


▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲

- A quoi tu penses ? Souffla Danny tout en couvrant de petits baisers les épaules dénudées de sa femme.
- Je me disais que demain on pourrait déposer Gracie chez tes parents et partir tous les deux en week-end. Répondit la jeune femme tout en remuant doucement l’eau du bain qu’ils partageaient à la lueur de quelques bougies allumées çà et là dans la pièce.
- Pour aller où ?
- Il y a un endroit du côté de San Diego où on peut louer des cottages au bord de la mer… On pourrait y faire un tour pour voir…
- Idée plus que tentante…
- Ca serait la lune de miel qu’on a pas eue… Un pur moment rien que pour nous deux, pas de cris, pas de pleurs, pas de devoirs à vérifier, pas de leçon à faire réciter, repas à l’heure que l’on veut, réveil aussi tard qu’on le souhaite… Continua la brune pour faire céder son interlocuteur.
- Toi, tu sais comment me parler…
- C’est pour ça que tu m’as épousée.
- C’est vrai, mais pas uniquement… Répondit son mari tout en s’emparant de ses lèvres pour l’embrasser une énième fois.
- T’en dis quoi ? Souffla-t-elle lorsqu’ils se séparèrent à nouveau.
- J’en dis que Gracie va être ravie de passer un week-end avec ses grands parents et qu’ils seront ravis d’avoir leur petite fille rien que pour eux.
- Bonne réponse…

Le lendemain matin, Rebecca se trouvait dans la cuisine à préparer le petit déjeuner pour sa petite famille lorsque quelque chose d’assez curieux l’interpella dans ses gestes pourtant quotidiens. Elle se souvenait avoir prit le couteau de cuisine dans le présentoir afin de découper des oranges en deux, mais elle ne souvenait certainement pas s’être déjà amusée à faire tourner si habilement l’objet tranchant dans sa main. Durant un instant elle cru avoir halluciné mais quand elle se rendit compte qu’elle était capable de reproduire à nouveau ces gestes…

- Maman ! Regarde comment papa m’a coiffée ! L’interrompit la petite Gracie en dévalant les escaliers pour rejoindre sa mère dans la cuisine.

La petite fillette brune arborait fièrement une bonne dizaines de chouchous de toutes les couleurs dans sa chevelure ainsi qu’une poignée de barrettes pailletées qui lui donnaient presque des allures de sapin de Noël, ce qui ne manqua pas de faire sourire son interlocutrice.

- C’est joli hein ?
- Très joli ma puce. Répondit la jeune femme. Maintenant prends ton petit déjeuner qu’on puisse vite aller chez papy et mamie.

La petite fille s’exécuta aussitôt tandis que sa mère remerciait le ciel pour le fait que ce soir, elle n’aurait pas à passer quatre heures brosse en main à essayer de défaire le chef d’œuvre de son bien aimé mari sur la tête de leur enfant. Ceci fait, ses yeux se portèrent de nouveau sur le couteau qu’elle tenait toujours. Elle renouvela l’expérience encore et encore tandis qu’elle essayait de savoir où diable elle avait apprit à faire une chose pareille. Ca, plus le fait qu’elle avait réussi à rattraper la bouteille d’eau avant qu’elle ne tombe au sol la veille au soir lors du dîner commençait vraiment à l’inquiéter. Était-elle en train de perdre la tête ? Si sa mémoire était bonne; sa grand-mère avait été à une époque patiente dans un hôpital psychiatrique pour une raison quelconque, était-ce finalement génétique ?

- Hey G.I Jane, quand t’auras fini de faire mumuse avec ton couteau on pourra peut-être y aller ?

Sortant brutalement de ses pensées, elle vit son mari et sa fille qui l’attendaient dans le couloir menant à la porte principale de la maison.

- Je… J’arrive. Je range tout ça et j’arrive. Lança-t-elle avec un ton un peu lointain que son mari ne manqua pas de remarquer.
- Ca va ? Demanda-t-il pendant que Gracie enfilait son blouson dans le vestibule. T’es toute pale…
- Oui, oui, j’étais juste en train de penser à mes parents et au fait qu’ils ne connaitront probablement jamais leur petite fille. Mentit-elle avec une facilité déconcertante.

C’était une première. Jamais au grand jamais elle n’avait menti à Danny. Elle lui avait toujours dis les choses telles quelles parce que c’était sa façon d’être, mais cette fois-ci elle ne l’avait pas fait. Pourquoi ? Elle l’ignorait totalement, c’était venu tout seul comme une sale habitude dont on arrive pas à se débarrasser. La croyant parfaitement, il la prit alors dans ses bras pour la réconforter, l’embrassa tendrement puis sortit de la pièce afin d’aller sortir la voiture du garage. De son côté la jeune femme termina de mettre en ordre la cuisine avant de rejoindre sa petite famille. Grimpant dans le tout terrain côté passager, elle passa une bonne heure à laisser son esprit vagabonder au fil des paysages avant de finalement s’endormir pendant que son mari chantait tout un tas de chansons joyeuses avec leur fille.

- Qui êtes vous ?
- Croyez-moi, là tout de suite, ça n’a vraiment pas la moindre importance. Répondit l’homme en costume.
- Qu’est-ce que vous attendez de moi ?
- Que vous acceptiez de travailler pour moi, en échange de quoi je vous fournirais les informations et les moyens nécessaires pour assouvir votre vengeance contre l’homme responsable de la mort de votre fiancé, de vos beaux parents et de votre enfant.
- Et si je refuse ?
- Vous n’êtes pas en mesure de refuser Mademoiselle Eldridge. Répondit aussi sec son interlocuteur avec un regard assassin. Ne me dites pas que vous vous complaisez déjà à vivre dans une cellule de deux mètres sur trois ou de vous faire tabasser par ces autres détenues qui ont un casier judiciaire tellement plus long que le votre qu’elles arriveraient sans problème à vous étouffer avec ? Comme je vous l’ai dis précédemment, je tiens votre existence entre mes mains et je pense qu’il serait regrettable que vos demandes d’appels soient toutes classées sans suite, je peux même vous dégotter un juge qui vous enverra directement sur la chaise électrique sans même avoir lu une seule ligne de votre dossier.

La jeune femme regarda une nouvelle fois son mystérieux visiteur. Il ne devait vraiment pas être n’importe qui pour pouvoir se permettre de venir ici à une heure tardive et librement menacer quiconque pourrait lui dire non sans même s’étouffer une seule seconde.

- Et en quoi consistera mon travail ?
- Vous le saurez le moment venu. Répondit-il en affichant un petit sourire en coin satisfait d’avoir fait une victime de plus de ses ambitions sans limites.

Elle fronça le sourcil, le regardant s’en aller sans rien ajouter de plus. Ce soir là, elle ne se posa pas la moindre question sur ce qui l’attendait dehors, toutes ses pensées étaient tournées sur celui qui lui avait fait du mal en s’en prenant à sa famille. Bientôt elle pourrait se venger, faire payer à ce type la mort de son fiancé, ses beaux parents et sa petite fille. Installée sur ce qui lui servait de couchette, elle finit par s’endormir jusqu’à ce qu’on la réveille brutalement, une main plaquée sur la bouche pour la faire taire et sans doute une arme contre son dos.


- Ma puce.

Rebecca se débattit longuement avant de se réveiller en sursaut.

- Becca, c’est Danny ! Calme-toi, c’est moi !
- Qu’est-ce que… Bafouilla-t-elle tout en reprenant doucement ses esprits.
- Tu t’es endormie dans la voiture et visiblement tu faisais un cauchemar.

La brune soupira fortement et se passa la main dans les cheveux.

- Tu veux qu’on en parle ? Demanda son mari.
- Non c’est bon, c’est rien… Mentit-elle une nouvelle fois. Où est Gracie ?
- Dehors en train de jouer avec le chien de mes parents, on est arrivés il y a à peine cinq minutes. Toi t’as vraiment besoin de ce week-end, plus ça va plus je te trouve fatiguée…

Son interlocutrice jeta un coup d’œil à son reflet dans le rétroviseur central pour y voir son visage, les traits passablement tirés et une peau encore plus pâle que lorsqu’elle s’était regardée dans le miroir accroché au mur du vestibule de leur maison. Qu’est-ce qui lui arrivait ? A ce rythme là, elle aurait bientôt des allures de fantômes… Et ce rêve si étrange où tout ceux qu’elle aimait étaient morts… A cette dernière pensée, un violent frisson la parcouru et sans attendre plus longtemps elle se réfugia dans les bras de son époux qui préféra ne pas poser de questions pour le moment, ils verraient ça quand ils ne seraient plus que tous les deux.

- On va dire bonjour à mes parents avant de repartir ?

Elle acquiesça d’un mouvement de tête et chacun descendit de son côté. A peine fut-elle en dehors du véhicule que la jeune Gracie se lança dans les bras de sa mère afin de lui faire un câlin.

- Papy a dit qu’il adorait ma coiffure. Souffla-t-elle avec fierté alors que sa mère la prenait dans ses bras.
- C’est bien le père de ton père…

La petite posa sa tête sur son épaule tandis que son mari descendait la valise et le sac de jouets de leur fille du coffre de la voiture, coincés entre les affaires qu’eux-mêmes emportaient pour leur petit week-end en amoureux.

- C’est gentil d’avoir accepté de la prendre avec vous pour les trois jours à venir. Remercia la jeune femme lorsque sa belle-mère vint à sa rencontre.
- Oh mais ça nous fait vraiment plaisir de l’avoir avec nous quelques temps et puis comme ça vous pourrez en profiter tous les deux pour vous retrouver, prendre du bon temps…

La brune n’eut pas le temps de répondre, soudain, comme sorties de nulle part, une bonne dizaine de voitures de police déboulèrent dans la rue gyrophares allumés et sirènes rugissantes. Toutes se garèrent devant la maison des Christensen et avant même que le voisinage n’envisage de sortir dehors pour espionner la scène, des officiers en uniforme descendirent des véhicules, armes aux poings.

- Posez-votre arme ! Hurla le plus proche de Rebecca en la menaçant de son Glock neuf millimètres standard.
- Quoi ? Mais… Balbutia la jeune femme à qui la situation échappait de plus en plus.
- J’ai dis arme à terre ! Ne m’obligez pas à faire feu !
- Vous êtes malades ??
- Non en fait, c’est vous qui êtes malade, mais ne vous en faites pas, ça va bien se passer. Lança Joan avec une expression plus qu’assassine sur le visage.

Elle n’eut le temps de rien faire. La femme âgée d’une cinquantaine d’années fondit sur elle, un scalpel dans la main qu’elle lui planta violemment dans le bras lui arrachant un hurlement de douleur.

- Tu vas parler ?! S’exclama un homme alors qu’elle se retrouvait subitement attachée à une chaise au beau milieu d’une pièce faiblement éclairée.
- Allez vous faire foutre ! Cracha-t-elle avec violence.
- Ravi que nous soyons du même avis. Répondit son interlocuteur en braquant un révolver contre son front.


Une explosion retentit.


▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲

Après avoir passé une bonne heure à stimuler les muscles des jambes de Rebecca, ainsi que ceux de ses bras, la kinésithérapeute reborda consciencieusement le lit de qu'occupait sa patiente depuis maintenant trois ans. A première vue, il n'y avait rien de nouveau depuis la veille et ça serait probablement la même chose demain, après demain et ainsi de suite. Elle soupira fortement. Combien de temps encore ferait-on appel à ses services ? Certes, elle avait déjà traité des patients plongés dans un coma depuis plus longtemps mais cette fois-ci c'était totalement différent. La patiente ne présentait aucun signe de traumatisme quelconque. Son encéphalogramme était bon, son rythme cardiaque parfaitement normal, elle ne présentait pas la moindre blessure physique alors pourquoi diable était-elle coincée dans ce lit telle la Belle au Bois Dormant ? Fallait-il qu'on l'embrasse pour qu'elle s'éveille enfin ? La jeune femme esquissa un sourire à cette dernière pensée complètement décalée avant que ce dernier ne disparaisse aussi sec lorsqu'elle remarqua un détail inhabituel. Bien sûr, au début elle crut avoir halluciné mais en se concentrant fortement dessus, elle se rendit compte que c'était bien la pure réalité et non pas un caprice de son cerveau encore embrumé par le sommeil.

- Docteur. Appela-t-elle alors que l'homme en question passait justement devant la chambre. Vous avez vu ses yeux ?

Le médecin entra dans la pièce pour voir ce qu'on voulait lui montrer.

- Ce sont des M.O.R. Expliqua-t-il simplement sans plus s'emballer et faisant déjà demi tour. Des Mouvements Oculaires Rapides, cela se produit quand le patient « rêve » ou revit mentalement certaines situations de son passé.

Bien qu'il était un homme connu pour son professionnalisme et sa détermination, le Docteur Reagan ne se montrait plus aussi enjoué que sa collègue depuis environ deux ans, quand il avait comprit qu'il ne pourrait rien faire pour le cas Eldridge si ce n'est attendre qu'elle se décide enfin à refaire surface. Oui on le payait cher pour faire en sorte qu'elle aille bien, mais ça c'était déjà fait depuis longtemps et aujourd'hui, il était à court de solutions miracles. La forcer à revenir n'était pas une méthode qu'il voulait utiliser, de par son expérience médicale il savait qu'elle en subirait bien plus les conséquences que de la laisser simplement comme elle était maintenant.

- Docteur... Rappela une nouvelle fois la jeune femme alors que son interlocuteur était plongé dans ses pensées en train de chercher une énième fois s'il n'avait rien oublié des possibles solutions au problème qui s'offrait à lui.
- Hum ? Souffla-t-il simplement en levant la tête.

Il mit un peu de temps à comprendre ce qui se passait sous son nez, trop habitué aux faux espoirs mais lorsque les « bip » criards et de plus en plus rapprochés émit par l’électrocardiogramme atteignirent son cerveau, ses yeux s'ouvrirent aussi grands que possible.

- Non de... Jura-t-il entre ses dents. Prévenez les autres immédiatement !

Et tandis que son interlocutrice sortit de la pièce, il s'approcha de sa patiente afin de l'examiner avec plus d'attention. Du bout des doigts il fit glisser l'une des paupières toujours closes de la jeune femme et de son autre main il y dirigea un faisceau de lumière afin d'y voir une quelconque réaction. La pupille se contracta, il ne pu s'empêcher de sourire malgré le fait que le rythme cardiaque de la demoiselle était en train de crever le plafond pour une raison plutôt mystérieuse. Qu'est-ce qui pouvait la mettre dans un état pareil ? Un petit groupe d'infirmières arrivèrent à leur tour et bientôt la chambre qui autrefois avait été si calme ressembla à une vraie ruche bourdonnante.

- Rythme cardiaque à cent. Annonça l'une des nombreuses personne présente sur les lieux. Cent dix...

Bientôt, le médecin toujours penché au dessus du lit pu distinguer quelques mouvements sur le visage de la jeune femme. Un pincement de lèvres, un froncement de sourcils, ses yeux s'ouvrirent même une première fois avant de se révulser et de se refermer aussi brutalement.

- Cent quinze pulsations... Docteur ?
Appela l'infirmière dans l'attente d'une quelconque consigne.

Cette fois-ci ce fut sa tête qui bougea entièrement, comme si elle était en plein cauchemar, comme si elle se débattait vainement contre plus fort qu'elle avant de finalement ouvrir les yeux sans pour autant percevoir clairement ce qui se passait autour d'elle. La respiration maintenant saccadée, il était évident aux yeux du scientifique que sa patiente était en train de faire une crise d'angoisse ou quelque chose s'y approchant.

- Mademoiselle Eldridge, vous m'entendez ? Tenta-t-il une première fois. Tout va bien, vous êtes en sécurité.

Ce que l'homme ignorait de son côté c'était que lui ne l'était plus et quand il bouscula son personnel pour faire une injection de tranquillisant dans la perfusion de Rebecca, cette dernière le saisit violemment par le cou bien qu'elle n'avait encore qu'à moitié conscience de ce qu'elle faisait.


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